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Critique de Bubeleh


Cet ouvrage devrait être lu par tous les grossophobes. La souffrance clairement énoncée par l'auteur est le parfait résultat d'une société qui ne tolère pas les différences physiques. Que de dommages subis et que rien ne pourra réparer. C'est encore à la victime de devoir faire un travail de fond, une épreuve supplémentaire.
Je souhaite à Mickael Bergeron de pouvoir vivre enfin de façon apaisée. Pour ma part, je cherche encore comment l'être. Ce récit m'a bouleversée puisque j'aurais pu l'écrire exception faite du chapitre 68. Pour ma part, la 1ere fois qu'un médecin a utilisé le mot « maladie » pour décrire mon état, cela a été pour moi un réel soulagement et surtout cela a été déculpabilisant. On ne fait pas exprès de tomber malade, on ne choisit pas d'être malade. Ça arrive et ça peut mettre en colère. Après évidemment on va essayer de mettre la maladie à distance. Hélas, toutes les maladies ne bénéficient pas de traitement mais on essaie. L'obésité est une maladie chronique donc avec des périodes très douloureuses suivies de périodes d'accalmie. C'est ce qui rend aussi le quotidien épuisant. Toujours vivre avec cette question, en ce moment ça va à peu près mais pour combien de temps ?
Si la société pouvait seulement éviter de nous abimer davantage, nos problèmes demeureraient mais notre qualité de vie en serait grandement améliorée.
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