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Critique de Derfuchs


Un industriel français, enlevé, est retrouvé inconscient dans une bétaillère, pleine de bovins, encorné, piétiné, meurtri.
L'affaire est confiée à la section Titan, composée de deux membres, le chef d'équipe Salmon, la cinquantaine triste et de son adjointe, Justine Barcella d'abord stagiaire puis titularisée récemment grâce à ses dons hors du commun.
Titan ne reçoit d'ordres que du président de la république soi même et de personne d'autre. Ce qui peut générer quelques réticences de la part des interlocuteurs plus ou moins haut placés dans la hiérarchie policière.
L'enquête amène les deux agents de Titan à suivre la piste de trois femmes, mannequins, africaines ayant posé pour une affiche ventant les mérites de la société du PDG enlevé, d'abord à Marseille puis au Nigéria, à Lagos.

Lagos ville tentaculaire, 24 millions d'habitants, où se côtoient riches et miséreux, ville de tous les dangers où la loi de l'argent règne en maître et où vivent plusieurs ethnies africaines et donc plusieurs langues et dialectes.
Les bidonvilles et les quartiers riches ne se mélangent pas, les uns étant interdits ou déconseillés aux autres et réciproquement.

C'est dans cette ville de Naija (Nigéria) que vont s'affronter les deux agents de Titan aux édiles du groupe de nanotechnologie Histal dont Seymour Silverstone (SS), le vilain vice président de ce groupe. Sous un semblant de respectabilité, Histal verse, certes, dans la nanotechnologie et ses petits robots sont destinés à développer les avancées de cette technologie dans le domaine de la cosmétique mais surtout dans la recherche de l'éternel jeunesse. Rien ne semble donc dévier dans le respectable sauf que la nécessité de greffe d'organes est pratiquée, outre pour les favorisés de ce monde mais au détriment de la population locale dont le prélèvement est effectué sur des vivants. D'où l'intervention des services spéciaux français.

Un polar par un auteur français que ne renieraient pas les anglosaxons. Une langue qui « déménage », une intrigue menée tambour battant, des scènes d'action qu'envierait Ian Fleming, le père de James Bond et, pour finir, la présence d'une imitation de ce bon docteur Frankeinstein doublé par un frère proche du docteur Moreau dont la Banana Island pourrait faire l'affaire de son ile.

J'avoue que le livre se lit bien et facilement et que s'en séparer ne serait-ce qu'une nuit paisible est ardu tant c'est prenant, cependant et c'est un reproche que j'adresse à l'auteur (qui n'en saura jamais rien) il y a trop d'images, de personnages cités, actuels, dont le lecteur, principalement moi, ignore tout, obligé de chercher dans le dictionnaire de notre époque, à savoir madame G..gle. Mais ce n'est rien par rapport aux résultats obtenus dont, notamment, des illustres inconnus à choisir dans une liste mêlant jusqu'à une brave pédicure qui n'avait rien demandé à personne .

Une suite est prévue.

Je remercie Babelio pour cette Masse Critique et les éditions M+ pour m'avoir fait parvenir ce roman.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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