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Critique de Fantine




Un tome peut être plus politique que sociale puisque centrée autour des difficiles relations entre la France, Constantinople, et, Venise sous couvert d'espionnage, mais, qui conclut en beauté la trilogie Les dents noires.

Malgré tout, le livre - et, de surcroit, les libraires / imprimeurs, les écrivains - continuent d'être un enjeu religieux, et, politique avec la "création" du dépôt légal par François I - en fait, il en est plutôt l'initiateur -, obligeant ainsi les libraires / imprimeurs à déposer un ou plusieurs exemplaires des ouvrages imprimés par leurs soins à la Bibliothèque Royale via l'ordonnance de Montpellier du 28 décembre 1537 afin de mieux contrôler la production littéraire de l'époque.

C'est aussi l'occasion de fréquenter au travers les portraits de Diana et Iullo - les deux protagonistes principaux de ce volume - des homes de lettres tel que Rabelais, mais, surtout Diego Hurtado de Mendoza, alors ambassadeur espagnol en Italie lors de leur séjour à Venise, et, surtout présenté comme l'auteur de Lazarillo de Tomès.

Les prémices des guerres de religion y sont également décrites avec leurs lots d'horreur lors du massacre des vaudois dans le Luberon. Massacre ordonné par le parlement d'Aix en 1540, entachant ainsi le règne de François I.

Une trilogie "formidable" se lisant comme un roman policier où l'on apprend plein de choses sans se rendre compte, avec plaisir, sans "se casser la tête", et, cela même si le contexte historique peut sembler parfois dur, sanglant.
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