Les outrages qu’on s’inflige à soi-même peuvent avoir du bon en offrant des compensations qui, soit dit en passant, ne viennent pas toujours d’où on les attend.
Comme on dit, il faut ce qu’il faut. Surtout quand on sait que tout homme ira chercher ailleurs ce qu’on lui refuse à la maison.
Une femme doit parfois se montrer bonne joueuse et faire contre mauvaise fortune bon cœur. Si vous soupçonnez votre mari d’infidélité, ce n’est certainement pas le moment de faire la fine bouche ou de lui refuser vos faveurs.
Un homme bien sous tous rapports reste un homme. Cela fait partie des faits immuables de la vie qu’on doit avoir la sagesse d’accepter. Je peux donner l’impression de n’être qu’une tête de linotte, comme ça, surtout en ce moment où les apparences jouent manifestement contre moi. Mais qu’on se détrompe au plus vite. Je suis en fait douée du plus plat pragmatisme. Ce qui ne m’empêche pas de savoir mettre en application les plus extravagants stratagèmes de séduction.
S’il y a une chose dont je puisse me vanter d’être absolument certaine – et croyez-moi, il y en a peu – c’est bien qu’être boudée et ostracisée par un cheptel de frustrées, beuglant à tout vent des revendications anticoquetterie, est assurément la meilleure chose qui puisse arriver à une femme digne de ce nom.
Une femme clairement informée des rouages de la psychologie masculine ne peut se targuer d’ignorer les règles du jeu. Elle doit reconnaître que la balle est toujours dans son camp. Malheur à celle qui tente de défier ces lois naturelles ou qui croit que son couple y échappera. En d’autres mots, tant pis pour l’évaporée qui néglige sa repousse ou qui nie les pouvoirs pourtant si salvateurs d’un maquillage soigné, quelle que soit l’heure du jour et parfois même de la nuit.
La vérité, c’est qu’en suivant fixement la direction dans laquelle pointe leur glorieuse érection, ces hommes ont toutes les chances d’oublier que la beauté ne dure que ce que dure un clin d’œil.
Depuis la nuit des temps, les hommes se font amis des moches et baisent les jolies, ce n’est un secret pour personne. Et il arrive même que, obéissant à leur impérieux désir pour des Vénus venues d’on ne sait où, ils quittent femme et enfants pour une vie nouvelle remplie de passions enivrantes qu’ils ont la jobardise de croire renouvelables à l’infini
La beauté est un redoutable piège à cons universel dans lequel les hommes de tout âge et de toute classe sociale finissent par tomber. Car, obnubilés par le magnifique petit cul de la nymphette sur lequel ils cherchent à mettre la main, ceux-ci en oublient souvent de prendre garde où ils mettent les pieds.
La beauté n’est qu’une prison pour les femmes si ce n’était qu’elle est surtout un piège à hommes.