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Critique de Meygisan


Dans cette bd qui propose un récit d'horreur psychologique, les plus cinéphiles d'entre vous y reconnaîtront des références à des films du genre Cube.
Tout les éléments de ce genre sont présents: des inconnus se retrouvent dans un lieu isolé, inconnu, et doivent subir des épreuves, résoudre des énigmes pour en sortir vivants. le lieu est truffé de piège, et les énigmes à résoudre sont en lien soit avec la personnalité des personnages, soit un pan de leur propre histoire, soit un acte qu'ils ont commis, souvent les trois à la fois.
Le seul intérêt, outre les énigmes elles mêmes, réside donc dans l'élément qui réunit ici tous les protagonistes. le lecteur verra alors son intérêt accroché jusqu'au bout dans l'espoir de découvrir le lien qui unit ces personnes dans des épreuves communes. Cela a été également repris dans un registre torture porn, par la série de films Saw.
Ici rassurez vous, pas de porno, ni de torture extrême. La torture est psychologique et même si quelques scènes comportent une violence physique, elle n'est pas suffisante pour provoquer un malaise, ou une horreur totale.
Le récit nous balade donc entre els différentes personnalités, les épreuves n'étant là que le déclencheur qui poussera les victimes à se regarder dans un miroir et assumer ainsi ce qu'elles sont vraiment. Ceci étant bien entendu la seule condition à leur réussite.
Alors j'allais que, pour qui a vu les films sus cités, il n'y aura pas vraiment de surprise, le scénario n'apportant rien de neuf, si ce n'est peut être dans la résolution finale, où le récit dévie assez finement vers le genre fantastique, voire même ésotérique.
Puisqu'au final, il propose véritablement, et au delà de l'aspect horreur psychologique simple, une réflexion sur la mort et l'importance de la vie. Et notamment à travers le personnage d'Akikio, qui restera jusqu'à la fin, le fil conducteur de l'histoire. C'est bien ce personnage qui portera l'histoire et le propos de l'auteur.
Lorsque vous aurez lu cette bd jusqu'à la fin et pris la mesure de son dénouement, vous comprendrez alors l'importance du quatrième de couverture "Comment échapper à une mort qu'on n'a pas choisie"?
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