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Critique de jovidalens
C'est un texte de théâtre, écrit pour l'école d'acteurs de la Comédie de Saint-Etienne ; et c'est toujours difficile, pour moi, de lire ce genre de littérature. Un texte de théâtre est fait pour être lu à voix haute, et c'est fou ce que l'on perd quand on le lit mal !
Mais les mots et les idées sont là, font mouche, malgré le silence, malgré l'absence des "diseurs".
Courte pièce, située au coin d'une rue sombre dans l'attente d'un embarquement pour une destination inconnue.
Ce pourrait être une parabole de la vie ! Sauf que là, c'est la tragédie de tous ceux qui pour survivre doivent remettre leur vie, avec une conséquente somme d'argent durement rassemblée, entre les mains de voleurs, détrousseurs de grands chemins, qui a une autre époque risquaient en contrepartie d'être pendus haut et court.
C'est d'autant plus poignant, qu'ils sont tout jeune, tout plein d'énergie et de feu et de confiance.
On nous a tellement ressassé que les conquérants des nouveaux mondes, des nouvelles technologies sont ceux qui dépassent les frontières. Ils veulent y croire, comme à un paradis. Sauf que les états dresssent tant de murs de béton ou d'immatérialité, qu'il ne reste que ..le pourrissement sur place ou le saut sans aucune protection.
Ici, cela se passe en Algérie, mais cela pourrait se passer en n'importe quel pays sans avenir pour ses jeunes. Fuir la pauvreté, fuir la guerre pour obtenir la possibilité de vivre au délà de la survie .
Tranche de vie, comme lorsque l'on dit trancher dans le vif. Texte douloureux qui constate notre impuissance.
Il sera, je l'espère monté en spectacle par d'autres troupes, parce qu'il faut faire "tourner" cette fiction construite à partir d'un fait réel, et ce afin de rester en éveil, de chercher et de trouver des solutions pour éviter ces drames en cours de banalisation, pour ne pas les enterrer dans un silence assourdissant.
Découverte de cette jeune maison d'édition au si beau nom "Chèvre Feuille Etoilée, avec cet ouvrage grâce à l'opération Masse Critique . Merci.
Mais les mots et les idées sont là, font mouche, malgré le silence, malgré l'absence des "diseurs".
Courte pièce, située au coin d'une rue sombre dans l'attente d'un embarquement pour une destination inconnue.
Ce pourrait être une parabole de la vie ! Sauf que là, c'est la tragédie de tous ceux qui pour survivre doivent remettre leur vie, avec une conséquente somme d'argent durement rassemblée, entre les mains de voleurs, détrousseurs de grands chemins, qui a une autre époque risquaient en contrepartie d'être pendus haut et court.
C'est d'autant plus poignant, qu'ils sont tout jeune, tout plein d'énergie et de feu et de confiance.
On nous a tellement ressassé que les conquérants des nouveaux mondes, des nouvelles technologies sont ceux qui dépassent les frontières. Ils veulent y croire, comme à un paradis. Sauf que les états dresssent tant de murs de béton ou d'immatérialité, qu'il ne reste que ..le pourrissement sur place ou le saut sans aucune protection.
Ici, cela se passe en Algérie, mais cela pourrait se passer en n'importe quel pays sans avenir pour ses jeunes. Fuir la pauvreté, fuir la guerre pour obtenir la possibilité de vivre au délà de la survie .
Tranche de vie, comme lorsque l'on dit trancher dans le vif. Texte douloureux qui constate notre impuissance.
Il sera, je l'espère monté en spectacle par d'autres troupes, parce qu'il faut faire "tourner" cette fiction construite à partir d'un fait réel, et ce afin de rester en éveil, de chercher et de trouver des solutions pour éviter ces drames en cours de banalisation, pour ne pas les enterrer dans un silence assourdissant.
Découverte de cette jeune maison d'édition au si beau nom "Chèvre Feuille Etoilée, avec cet ouvrage grâce à l'opération Masse Critique . Merci.
