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Critique de jovidalens


A peine la BD ouverte que déjà je me retrouvais dans ce musée : le "petit" Musée Bourdelle !
Tout se passe en une nuit ; au bleu profond de la nuit dans le patio, la nuit dans les couloirs et les salles de la maison de M. Bourdelle répond le jaune doux des lumières repoussant le sombre de la nuit.
Il fait nuit noire et une silhouette s'introduit dans une propriété par les toits. La silhouette chute. Drame commenté par les bustes d'un des ateliers. Mais la silhouette se glisse entre les statues monumentales, danse et reprend les pauses de ces formidables héros figés dans la pierre, en plein dynamisme. Et puis la silhouette écoute aux portes, les conversations de M. Bourdelle avec M. Rodin ou avec M.Giacometti. et va exprimer son admiration et sa passion au Maître, maître des lieux et un des plus importants sculpteurs du vingtième siècle.
Leur point commun (puisque l'un est danseur et l'autre sculpteur) : le corps dans toute la beauté de sa force et de son mouvement. Et, doucement, on reprend pied dans la réalité, même si la silhouette blessée voit se pencher sur lui les secours en les voyant sous les traits de sa passion : tous ces bustes, ces formidables statues pour lesquels il a pris tous les risques.
Avec des traits nerveux M. Bezian capte toute la force et la beauté de ces oeuvres. L'adjectif qui me vient à l'esprit pour qualifier cette BD : fulgurant. Comme le rêve d'un passionné dans le lieu de sa passion, et frappe l'esprit par son éclat sombre et virevoltant comme une danse d'Isadora Duncan.
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