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Critique de Jasmes
Se choper un virus n'est par forcément désagréable, surtout quand celui-ci vous aide à recoller les morceaux d'un couple parti en vrille. Rebecca souffre de la séparation de ses parents et se donne pour mission de ressouder sa famille par les moyens les plus machiavéliques. Dotée d'une forte personnalité, mais de santé fragile, elle contracte un jour un virus qui – ô surprise – deviendra son meilleur ami et allié. le virus n'est, bien sûr, visible que pour la fillette. On pense au Calvin et Hobbes de Watterson, mais toute comparaison s'arrête là : loin des fantasmes de Calvin et de son tigre, Rebecca ne cherche pas à fuir la dure réalité du quotidien mais consacre, au contraire, toutes ses forces à la rectifier. Pas évident à faire, surtout quand le doute s'installe. Finalement, il n'est pas si mal, le nouveau copain de maman !... Drôle, attachant et finement observé, ce récit sans mièvrerie ni prétention réunit les générations dans un même éclat de rire. Absolument adorable !
