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Critique de Malahide75


David n'est plus, longue vie à Sabrina !
L'année bifrostienne a débuté avec trois nouvelles glaçantes comme un avant-goût de la fin du monde.
Mais c'est surtout le lourd dossier consacré à Sabrina Calvo qui rend ce numéro notable.
Comme toujours la qualité de rédaction et de documentation est au rendez-vous.
Mais allez... je vais mettre les pieds dans le plat : l'interview de Calvo, parsemée de private jokes évite un sujet pourtant évident. Sans entrer dans des considérations personnelles qui ne nous concernent pas, comment éluder à ce point le passage de David à Sabrina ?
D'un point de vue purement littéraire, j'aurais été vivement intéressée par plus d'analyses sur ce sujet : que doit Sabrina à David ? Qu'a-t-elle dû abandonner ? Et à l'inverse quels champs de liberté cela lui a ouvert ? Comment vit-elle son écriture ? Est-elle plus en adéquation avec ce qu'elle est ? Ou David écrivait-il déjà sans déséquilibre ?
Les romans bien sûr nous intéressent en premier chef, mais les lecteurs portent aussi un intérêt au romancier/ière car les bouleversements intimes et personnels des créateurs ont un impact sur les créations...
Du coup, un Bifrost numéro 97 qui ressemble à un emmental à trous, même si la couverture est l'une des plus belle de la série.
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