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Critique de Acerola13


Ouvrir une bande dessinée d'Enki Bilal est toujours une expérience à la frontière entre fascination et répulsion : fascination pour cet étrange monde que l'on découvre, répulsion pour ces villes gris acier et ces étranges personnages bariolés et que l'on perçoit comme foncièrement mauvais.

Côté scénario, l'apparition des dieux égyptiens bloqués faute de carburant a un je ne sais quoi d'absurde, en particulier lorsque l'on voit la facilité avec laquelle Horus balaie ses ennemis...L'ensemble laisse un goût d'inachevé, pas vraiment réjouissant.

Le dessin, splendide, fait pourtant effet de repoussoir tant les figures semblent corrompues, purgées de toute humanité ; Paris elle-même tombe en ruines dans une atmosphère apocalyptique. Les dieux égyptiens tout en pierre et aux yeux insondables n'offrent aucune prise, et c'est peut-être ça qui m'a le plus manqué dans cette bande dessinée : quelqu'un ou quelque chose auquel se raccrocher, que l'on peut apprécier et pour lequel on peut espérer. Mais l'espoir semble avoir déserté l'univers de Nikopol...
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