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Critique de bdelhausse


Le tome démarre fort... Les 10 personnalités qui ont vu le Site de l'Aigle ont disparu. Visiblement, le 32 décembre a bien eu lieu. On ignore où ces personnes éminentes se trouvent. On saura bien plus tard (dans l'album) que les corps disloqués sont sur mars, où accepte de se rendre Leyla.

Pendant ce temps, on suit Amir et sa carrière de footballeur (enfin, un football futuriste imaginé par Bilal). Et Nike poursuit sa recherche de ces deux alter ego, avec une excroissance sur l'abdomen, Warhole dans la tête et Holeraw qui vient se moquer de lui. Jeu de dupes, sur fond de Belgrade-Zagreb-Sarajevo, la trilogie mortelle d'une sale guerre. Il est abondamment question de snipers.

Au niveau de la mise en page, rien à redire. Bilal diminue encore le nombre de cases par planche. On en a souvent 2, voire une seule... Rarement plus de 3, de toute façon. Vu le format, c'est la grande classe. Et cela ne rend (que du contraire) pas la lecture plus aisée. Les planches sont denses. Et entrecoupées de coupures de presse, d'articles scientifico-artistico-culturels. Bien vu.

Par contre, j'ai ressenti un certain vide, un manque de tension, une errance que j'ai trouvé malvenue dans le scénario. On sait que la série était prévue en 3 tomes et que Bilal emporté par son élan et sa passion nous la sert en 4 tomes, sur le principe charcutier bien connu, "il y en a un peu plus, je vous le met quand même"... phrase que Rocco Siffredi ne renierait pas. Est-ce cela, ou Bilal nous entraîne vers d'autres méandres obscurs et nauséabonds? On le saura dans le dernier tome.
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