Le scénario suit deux directions alternées d'un chapitre à l'autre. La principale, tourne autour du héros qui porte un nom kitch de personnage de polar ou de roman d'espionnage ou même de Fantasy, “Le Bateleur”. Dans cette partie, il n'y a que de l'action, des poursuites, des jolies filles, des fusillades à coup d'armes laser, des véhicules profilés, on voyage beaucoup, comme dans un James Bond, Miami, Florence, Toulon, le Maroc. L'autre partie se passe en indonésie dans le Palais d'un roi usurpateur fantaisiste aux décors kitchissimes, où ce roi baroque et sanguinaire entretient avec son valet des rapports sado-masochistes tout en suivant ce qui se passe dans l'autre partie du récit. L'écriture est assez recherchée, le rythme bien enlevé, c'est de ce point de vue, franchement une bonne surprise. L'ambiance rococo crée ici m'a procuré un plaisir non négligeable, l'auteur joue avec les clichés, sème quelques petites surprises ça et là comme le petit poucet avec ses cailloux, et part parfois dans des délires un peu loufoques avec son tyran indonésien. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. J'y retrouve un peu l'ambiance des bande dessinée “Rocco Vargas” de
Daniel Torres. J'ai regretté qu'il ne rajoute pas encore plus d'êtres extraterrestres un peu bizarre comme dans les Men In Black, mais le tout est ingénieux, drôle, farfelu, kitch et divertissant.
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