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Critique de Mouche307


A Florence, en 1557, le peintre Pontarolo est retrouvé mort alors qu'il peignait les fresques d'une chapelle. L'hypothèse du suicide peut d'emblée être écartée, mais entre les querelles artistiques, les rivalités politiques et la Contre-Réforme catholique, les pistes et mobiles sont nombreux.
Ce roman épistolaire donne vie aux personnalités de l'époque et nous les montre sous des jours divers. Et bien sûr, tout y est question de perspective(s). Celle tout d'abord, selon laquelle considérer la mort de Pontarolo et les indices laissés dans son oeuvre, mais aussi celle de la peinture, qui organise un tableau et guide l'oeil du spectateur, orientant ainsi sa vision. Car à Florence, en 1557, tout le monde ou presque, est lié à la peinture, riche mécène, simple ouvrier broyeur de couleurs, jusqu'aux soeurs dans leur couvent. Et chaque oeuvre, quel qu'en soit l'auteur, peut cacher ou révéler des secrets bien gardés, selon la manière dont on les considère.
Entre les lettres se dessinent les caractères, les enjeux et les buts, rarement avouables, poursuivis par chacun et progressivement révélés au lecteur lorsqu'il parvient à obtenir une vue d'ensemble des différents indices et à les remettre en perspective, pour son plus grand plaisir.
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