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Critique de JessicAlister


Des débuts prometteurs mais une fin décevante.

Dans une société future - qui ressemble déjà beaucoup à la nôtre - certains livres sont interdits car jugés par les autorités à contre-courant de l'idéologie nouvelle. Une pandémie a servi de motif au gouvernement pour imposer un système de surveillance accrue et les citoyens vivent dans la crainte de désobéir. Tout le monde est concerné, chaque pan de la vie est contrôlé et approuvé par les autorités.

J'ai apprécié peut-être les dix premières pages, qui sont une dystopie très plaisante à lire en raison des similitudes avec la situation que nous avons connu (connaissons, reconnaîtrons bientôt ?) avec le virus du Covid. Surveillance des déplacements, couvre-feu, rendez-vous presque quotidien devant les informations de 20 heures obligatoire ; ces premières pages étaient le reflet de la mise en place d'un système anxiogène et oppressif.

Puis nous découvrons l'Histoire du livre, des premières traces d'écriture à nos jours ainsi qu'une chronologie des évolutions technologiques ayant permis sa diffusion. Sont présentées aussi les grandes censures qu'ont connues les livres. le livre est un objet politique et de manipulation, car il nourrit l'esprit et permet l'émancipation des hommes.

Enfin, dans une troisième partie, les enfants lecteurs bâtissent un monde nouveau à leur convenance, écrivant leur propre Constitution, pacifique et ludique.

Je n'ai vraiment pas réussi à apprécier l'histoire dans son ensemble. Autant, j'ai été très emballée à la lecture des premières pages, autant, je me suis forcée à terminer ce livre qui pour moi part dans tous les sens. C'est comme s'il y avait trop d'histoires en seulement 72 pages, laissant ainsi un goût de trop peu voir d'inachevé à cette bande dessinée. J'ai eu le sentiment que l'auteur souhaitait aborder tout un tas de sujets qui lui étaient chers, mais l'ensemble pour le lecteur est cacophonique. Nous avons donc des éléments sur la pandémie, sur le totalitarisme, sur les nouvelles technologies, sur l'éducation, sur le vivre-ensemble, sur la paix, sur le livre, sur les minorités mondiales… Malgré les sujets importants, je regrette la vision que je trouve naïve et téléphonée de la fin. Finalement, aucune vision nouvelle du futur n'est proposée.
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