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Critique de Apikrus


Les guerres du XXe siècle (mondiales, colonisation/décolonisation...) et les enfermements par les régimes communistes de grandes parties de leurs populations (derrière les frontières des Etats, derrière des murs, au goulag...) suscitèrent beaucoup d'envies d'évasions, et quelques audacieux passages à l'acte.

Les moyens de fuite et de passage sont divers : dans l'eau ("Le nageur obstiné", Peter Döbler), sur l'eau ("La dernière traversée", de George Feifer), sous-terre ("Tunnel dans un stalag", Paul Bricknill), sur terre ("A deux pas de la liberté", Lawrence Elliot), et dans le ciel ("La Havane-Madrid sur les roues d'un DC-8").

Quelques-unes de ces évasions durent leur succès à la ruse de leurs auteurs, et/ou celle de leurs complices. Pour d'autres, la chance joua un rôle primordial.
Le facteur de réussite le plus partagé est l'audace et le courage dont firent preuve les fuyards, même si quelques uns montrèrent plus d'inconscience du danger que de bravoure.

Les 20 récits de cette compilation sont extraits d'ouvrage publiés ensuite par les évadés eux-mêmes ou par des témoins de leurs exploits. J'avais déjà lu que "A marche forcée" de Slavomir Rawicz ("The long walk") que j'avais beaucoup aimé, et la relecture de longs extraits reproduits ici (115 p.) m'a de nouveau ravi.

Ayons aussi une pensée pour tous ceux qui échouèrent et en moururent, plus nombreux que ceux qui figurent dans cet ouvrage.

Vingt autres récits m'attendent dans le tome 2, et je ne tarderai pas à les rejoindre.

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