Nationalité : Pologne
Né(e) à : Pinskalors ,
1915
Mort(e) à : Grande-Bretagne , le
05/04/2004
Biographie :
Slavomir Rawicz est officier de cavalerie polonaise de la Seconde Guerre mondiale, auteur d'un ouvrage unique, À marche forcée, récit controversé de son évasion du goulag.
Officier dans l'armée polonaise, il est capturé par les Soviétiques lors du partage de la Pologne en 1939 et est déporté en 1939 dans un camp du goulag en Sibérie. Il ne tarde pas à organiser une évasion avec six autres détenus.
La suite est un incroyable périple de survie depuis le camp du goulag jusqu'à l'Inde, en traversant le lac Baïkal, la Bouriatie, la Mongolie, le désert de Gobi, le Tibet et l'Himalaya.
C'est ce récit qui est raconté dans son livre A marche forcée publié en 1956 et qui se vendra à plus de 500 000 exemplaires et sera traduit dans 25 langues.
Mais la véracité de certains passages voire plus récemment de l'intégralité du récit et de la réalité de cette fuite sont remises en cause.
Suite à une enquête, il s'avère que Rawicz n'a rien à voir avec cette aventure !
Je vous livre un bref résumé du livre : Slavomir et ses compagnons auraient traversé l’Asie du nord au sud.
6 500 km à pied, du cercle polaire au sud de l’Himalaya en passant par le désert de Gobi et la Chine en guerre, franchissant des cols tibétains à 6 000 mètres d’altitude, sans eau ni feu, vêtus de leurs hardes de prisonniers…
Sans croiser âme qui vive, hormis quelques nomades ou ermites moyenâgeux, et aussi, très spectaculaires, deux «abominables hommes des neiges».
Dans les années 50, on croit encore au yéti, des expéditions sont lancées à sa recherche dans l’Himalaya.
Le yéti est resté introuvable, comme Slavomir Rawicz, mort en 2004 dans le Derbyshire, sans avoir jamais accordé d’interview.
A marche forcée avait été son seul livre.
Sachant que Peter Weir s’apprêtait à l’adapter, la BBC a enquêté en Russie, en Pologne, aux Etats-Unis.
Alors, qui est exactement Slavomir Rawicz ?
Oui, c'était bien un soldat polonais, né en 1915. Il a bien été envoyé au goulag en 1939, mais c’est pour avoir tué un officier du NKVD, la police secrète soviétique, et non pour espionnage comme il l’affirme dans le livre. Ce qui change tout !
Il en est sorti en 1942, à la faveur d’une amnistie générale pour les soldats polonais, et a ensuite suivi l’armée Rouge en Russie. Autrement dit, il ne s'est pas enfui et n'a pas traversé la Sibérie jusque l'Inde.
Après la guerre, il s’est établi à Nottingham.
Oublions donc la Sibérie, l'Inde et tout son périple.
Le livre.
+ Voir plusSource : http://next.liberation.fr/cinema/01012315897-plus-on-est-de-faux
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