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Critique de Carmendb


Arun était destiné à reprendre les rênes de l'imprimerie familiale mais il a préféré laisser cet héritage à sa soeur et à son beau-frère et suivre sa voie : devenir instituteur. Il arrive dans une petite ville, Omeara, au bord d'une baie étroite où « les terres environnantes se distinguaient surtout par leur rareté ». le logement de fonction est misérable et inconfortable, l'école ne vaut pas mieux.
le premier jour de classe Arun constate que seuls des élèves handicapés sont présents, les enfants valides restant chez eux pour aider aux travaux.
Mais pour un instituteur Arun connaît mal les lois de la physique (à moins que ce ne soit l'auteur !) : "Les glaçons fondaient rapidement et Arun dut prendre quelques gorgées généreuses pour empêcher le liquide de déborder."
Il fréquente quelques voisins, M. Jaisaram, le boucher, sa femme, qui n'a plus dit un seul mot depuis la disparition de son fils (mort ? parti ailleurs ?) et sa fille Anjani, Kumarsingh le commerçant ; il entretient des liens avec Seth, le militaire rencontré dans le train. Il découvre la réalité des « deux pour cent », et peu à peu ses certitudes se fissurent. Il croyait fortement à sa mission, mais des voiles se lèvent sur ce qu'il prenait pour des vérités, y compris l'accident d'avion où ont péri ses parents. Il n'en sortira pas indemne.
L'île est imaginaire, quelque part au large de l'Inde, mais les évènements qui s'y déroulent, les actes de terrorisme, la lutte entre ceux qui possèdent le pouvoir et ceux qui aspirent à leur indépendance, la misère des petites gens, font écho à ce que déroulent nos journaux à longueur d'années.
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