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Critique de Aela
L'auteur de ce livre « L'Unique et l'Initié » , Christophe Bitaud , est un ami de longue date. C'est donc un grand plaisir pour moi de présenter ce livre.
Un livre court, d'une centaine de pages, mais très dense et plein d'informations historiques et philosophiques.
Il s'agit ici de montrer le parallèle qui existe entre la pensée anarchiste et la pensée franc-maçonne.
Le livre est très abordable même pour ceux et celles qui comme moi, connaissent peu de choses à la franc-maçonnerie.
Nous sommes loin de la revue détaillée des différents rituels et symboliques de la franc-maçonnerie.
L'auteur ici s'attache à montrer ce qui est au coeur de l'engagement d'un franc-maçon ou d'un anarchiste.
Le point commun ici, si on ne devait en retenir qu'un, serait la recherche de l'épanouissement de soi ; la construction de soi en faisant table rase des « constructions imposées » par l'organisation sociale, politique ou religieuse.
« Deviens ce que tu es » comme le disait Nietzsche.
Oui mais voilà, ce n'est pas si facile car notre éducation, le système de valeurs transmis par notre famille, notre éducation ou notre catégorie sociale nous empêchent parfois de voir clair en nous-mêmes.
Le franc-maçon cherche la vérité par le travail en loge, l'échange des expériences, des idées, en suivant des rituels précis qui correspondent à une symbolique précise . Dans le temple maçonnique, tout est symbole, à l'image de la nature où tout est cyclique. le rituel d'ouverture de la loge insiste ainsi sur le cycle solaire.
Le symbole est un support important. Il permet de se chercher, de faire travailler la pensée analogique . C'est une démarche rationnelle qui fait intervenir aussi l'imagination, l'émotion, voire l'inconscient.
L'anarchiste, quant à lui, doit déjà lutter contre une mauvaise réputation.
L'anarchie est communément, et à tort, assimilée au désordre.
L'anarchiste essaie de faire naître l'ordre du chaos. Ici le chaos ne veut pas dire « désordre » mais correspond plutôt à un ensemble de forces, souvent contradictoires.
Le but de l'anarchiste est de construire une société où existerait un ordre obtenu sans intervention de l'autorité.
Projet très ambitieux comme on peut l'imaginer.
Il y a eu des expériences « anarchistes » dans l'Histoire, comme le rappelle l'auteur : la révolution espagnole de 1936, les Soviets en Russie avant la prise du pouvoir par les Bolcheviks, et surtout la Commune de Paris, expérience courte mais intense, et riche d'enseignements politiques.
On n'a plus qu'une seule envie après la lecture de ce livre : commencer (ou recommencer) la construction de soi-même.
Un livre court, d'une centaine de pages, mais très dense et plein d'informations historiques et philosophiques.
Il s'agit ici de montrer le parallèle qui existe entre la pensée anarchiste et la pensée franc-maçonne.
Le livre est très abordable même pour ceux et celles qui comme moi, connaissent peu de choses à la franc-maçonnerie.
Nous sommes loin de la revue détaillée des différents rituels et symboliques de la franc-maçonnerie.
L'auteur ici s'attache à montrer ce qui est au coeur de l'engagement d'un franc-maçon ou d'un anarchiste.
Le point commun ici, si on ne devait en retenir qu'un, serait la recherche de l'épanouissement de soi ; la construction de soi en faisant table rase des « constructions imposées » par l'organisation sociale, politique ou religieuse.
« Deviens ce que tu es » comme le disait Nietzsche.
Oui mais voilà, ce n'est pas si facile car notre éducation, le système de valeurs transmis par notre famille, notre éducation ou notre catégorie sociale nous empêchent parfois de voir clair en nous-mêmes.
Le franc-maçon cherche la vérité par le travail en loge, l'échange des expériences, des idées, en suivant des rituels précis qui correspondent à une symbolique précise . Dans le temple maçonnique, tout est symbole, à l'image de la nature où tout est cyclique. le rituel d'ouverture de la loge insiste ainsi sur le cycle solaire.
Le symbole est un support important. Il permet de se chercher, de faire travailler la pensée analogique . C'est une démarche rationnelle qui fait intervenir aussi l'imagination, l'émotion, voire l'inconscient.
L'anarchiste, quant à lui, doit déjà lutter contre une mauvaise réputation.
L'anarchie est communément, et à tort, assimilée au désordre.
L'anarchiste essaie de faire naître l'ordre du chaos. Ici le chaos ne veut pas dire « désordre » mais correspond plutôt à un ensemble de forces, souvent contradictoires.
Le but de l'anarchiste est de construire une société où existerait un ordre obtenu sans intervention de l'autorité.
Projet très ambitieux comme on peut l'imaginer.
Il y a eu des expériences « anarchistes » dans l'Histoire, comme le rappelle l'auteur : la révolution espagnole de 1936, les Soviets en Russie avant la prise du pouvoir par les Bolcheviks, et surtout la Commune de Paris, expérience courte mais intense, et riche d'enseignements politiques.
On n'a plus qu'une seule envie après la lecture de ce livre : commencer (ou recommencer) la construction de soi-même.
