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Critique de LesReveriesdIsis
Les Enquêtes de l'Aliéniste est le premier roman de Jean-Luc Bizien que je lis. La couverture m'a bien plu, mais au-delà de ça, le résumé a capté mon attention.
En juillet 1988, un cadavre disparaît à la morgue, un autre est retrouvé nu, défesnestré. de nouvelles morts suspectes arrivent. L'inspecteur Desnoyers et son adjoint Mesnard enquêtent et leur chemin croise celui de Simon Bloomberg, un aliéniste à la réputation sulfureuse. le danger rôde, les esprits s'échauffent et toutes les théories sont possibles.
Tout d'abord, j'ai adoré l'atmosphère singulière de ce roman. La plume de Jean-Luc Bizien donne vie au Paris du début du vingtième siècle, j'ai trouvé l'écriture travaillée et agréable, auréolée de beaux mots. Les allusions à l'engouement pour le spiritisme, les méthodes de soin réservées aux maladies mentales, à la dépression et autres maux fait ressurgir du passé toute une époque, parfois glaçante.
Le prologue de ce roman est saisissant et cueille le lecteur, lui promettant une belle lecture. Dans mon cas, le pari a été tenu. L'enquête m'a passionnée, j'ai adoré voir le piège se refermer sur certains personnages, voir l'inextricable pelote de problèmes se dénouer – non sans mal. J'ai adoré les jeux de fausses pistes, les culs de sac, les renversements de situation. L'intrigue en elle-même ménage le suspense et la galerie de personnages est assez conséquente pour offrir mille et une pistes toutes plus intriguantes les unes que les autres.
Les personnages sont savoureux. J'ai aimé le caractère ingénu, déterminé et curieux de Sarah Englewood. le point de vue de la nouvelle arrivée au service de Simon Bloomberg permet de pointer tous les faits étranges, tous les mystères : cela nourrit les soupçons et entretient le doute. Les conflits internes à la Salpêtrière permettent aussi de densifier un peu plus l'intrigue, créant des fils secondaires qui se confondent au fil directeur, entretenant une impression foisonnante et délectable. Les patients de Simon Bloomberg sont campé avec talent : le colosse au grand coeur, dangereux à souhait dans certain cas ; le fétichiste. Les autres employés de la maison Bloomberg achèvent cette galerie bigarrée, chacun y allant de sa petite bizarrerie. de plus, le maître des lieux, Simon Bloomberg lui même soulève de nombreuses questions : une aura de mystère l'entoure, il a des attitudes étranges, semble avoir de lourds secrets, et sa barbe aux reflets bleutés éveille tout de suite chez le lecteur un signal d'alarme… Serait-ce un nouveau Barbe Bleue? Enfin, les enquêteurs m'ont amusée : l'un, avide de nouvelles techniques d'investigation, l'autre avec un penchant un peu trop prononcé pour la Fée Verte, ils sont hauts en couleurs.
La chute du roman est délicieuse. J'avais compris qui était l'un des responsable grâce à un indice semé par l'auteur, mais je n'avais pas soupçonné l'ampleur des choses ni tous les tenants et les aboutissants. La fin se suffit à elle-même, et le lecteur peut tout à fait s'arrêter là… ou se délecter de prochaines aventures puisque deux autres tomes sont d'ores et déjà annoncés.
Ainsi, j'ai adoré ma lecture. Tout m'a plu : l'univers, la plume, les faux semblants. J'ai été happé dans le récit et emportée vers la chute dont je me suis délectée. Une réussite ! Je retrouverai avec plaisir Simon Bloomberg dans une autre aventure.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
En juillet 1988, un cadavre disparaît à la morgue, un autre est retrouvé nu, défesnestré. de nouvelles morts suspectes arrivent. L'inspecteur Desnoyers et son adjoint Mesnard enquêtent et leur chemin croise celui de Simon Bloomberg, un aliéniste à la réputation sulfureuse. le danger rôde, les esprits s'échauffent et toutes les théories sont possibles.
Tout d'abord, j'ai adoré l'atmosphère singulière de ce roman. La plume de Jean-Luc Bizien donne vie au Paris du début du vingtième siècle, j'ai trouvé l'écriture travaillée et agréable, auréolée de beaux mots. Les allusions à l'engouement pour le spiritisme, les méthodes de soin réservées aux maladies mentales, à la dépression et autres maux fait ressurgir du passé toute une époque, parfois glaçante.
Le prologue de ce roman est saisissant et cueille le lecteur, lui promettant une belle lecture. Dans mon cas, le pari a été tenu. L'enquête m'a passionnée, j'ai adoré voir le piège se refermer sur certains personnages, voir l'inextricable pelote de problèmes se dénouer – non sans mal. J'ai adoré les jeux de fausses pistes, les culs de sac, les renversements de situation. L'intrigue en elle-même ménage le suspense et la galerie de personnages est assez conséquente pour offrir mille et une pistes toutes plus intriguantes les unes que les autres.
Les personnages sont savoureux. J'ai aimé le caractère ingénu, déterminé et curieux de Sarah Englewood. le point de vue de la nouvelle arrivée au service de Simon Bloomberg permet de pointer tous les faits étranges, tous les mystères : cela nourrit les soupçons et entretient le doute. Les conflits internes à la Salpêtrière permettent aussi de densifier un peu plus l'intrigue, créant des fils secondaires qui se confondent au fil directeur, entretenant une impression foisonnante et délectable. Les patients de Simon Bloomberg sont campé avec talent : le colosse au grand coeur, dangereux à souhait dans certain cas ; le fétichiste. Les autres employés de la maison Bloomberg achèvent cette galerie bigarrée, chacun y allant de sa petite bizarrerie. de plus, le maître des lieux, Simon Bloomberg lui même soulève de nombreuses questions : une aura de mystère l'entoure, il a des attitudes étranges, semble avoir de lourds secrets, et sa barbe aux reflets bleutés éveille tout de suite chez le lecteur un signal d'alarme… Serait-ce un nouveau Barbe Bleue? Enfin, les enquêteurs m'ont amusée : l'un, avide de nouvelles techniques d'investigation, l'autre avec un penchant un peu trop prononcé pour la Fée Verte, ils sont hauts en couleurs.
La chute du roman est délicieuse. J'avais compris qui était l'un des responsable grâce à un indice semé par l'auteur, mais je n'avais pas soupçonné l'ampleur des choses ni tous les tenants et les aboutissants. La fin se suffit à elle-même, et le lecteur peut tout à fait s'arrêter là… ou se délecter de prochaines aventures puisque deux autres tomes sont d'ores et déjà annoncés.
Ainsi, j'ai adoré ma lecture. Tout m'a plu : l'univers, la plume, les faux semblants. J'ai été happé dans le récit et emportée vers la chute dont je me suis délectée. Une réussite ! Je retrouverai avec plaisir Simon Bloomberg dans une autre aventure.
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