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Critique de karen_univers
J'ai passé un excellent moment lecture avec le premier tome de cette duologie qui se situe comme étant le quatrième tome de la saga le Peuple de l'Air. C'est un vrai plaisir de retourner à Terrafae et de retrouver des personnages connus et inconnus. Ce n'est pas un coup de coeur, mais très franchement, je le recommande à tous ceux qui ont lu les romans du même univers.
La plume d'Holly Black est toujours aussi excellente. Elle est fluide et additive. Elle continue de m'entraîner dans ses pages et me plonge littéralement dans un tout autre univers aux côtés de ses personnages toujours aussi intéressants et avec une personnalité complexe. Elle répond encore parfaitement aux codes de la fantasy avec un monde imaginaire qui est régi par ses propres lois et où les faes sont des êtres à part entière et qui fonctionnent complètement différemment des êtres humains. J'adore la richesse qu'on y retrouve, ainsi que le côté merveilleux et cruel qui se mélangent dans une parfaite harmonie.
Lorsqu'on commence ce roman là, il faut le prendre comme un spin-off de la trilogie que nous connaissons tous et qui a fait la célébrité de l'autrice ; c'est-à-dire qu'il vaut mieux ne pas s'attendre à croiser Cardan & Jude pour éviter d'être déçu. Les événements de L'héritier trahi se déroule huit ans après les événements de la reine sans royaume, et mettent en avant Suren, la reine de la Cour des Crocs, ainsi que Chêne, le petit frère de Jude et prince héritier de Domefle.
Suren, dite Wren, n'a pas eu une enfance facile. Après la défaite de sa Cour huit ans auparavant, elle ère parmi les humains tel un fantôme. Dès les premières pages, je me suis attachée à cette demoiselle qu'on a pu apercevoir l'espace d'un instant dans le troisième tome de la saga. Wren est loin d'être une héroïne dont les problèmes se règlent en un tour de main, contrairement à Jude qui est humaine mais qui compense très vite cette faiblesse pour se faire sa place. Et elle est loin d'avoir un physique dit attrayant : elle a des cicatrices sur le corps, ses dents sont pointues, et elle n'agit que par instinct. Malgré son statut de reine, Wren est sauvage. Et pour cause, son enfance était loin d'être heureuse et il a fallu qu'elle s'endurcisse pour pouvoir y survivre. Faire confiance aux autres n'est pas dans ses habitudes, et pourtant, lorsque Chêne vient la trouver pour la convier à une mission de la plus haute importance, il va bien falloir qu'elle apprenne.
Chêne est un personnage qu'on voit grandir au cours des trois premiers tomes de la saga du Peuple de l'Air, mais la dernière fois qu'on l'aperçoit, c'est un garçon de dix ans. Aujourd'hui, on retrouve un jeune homme de dix-huit ans dont la personnalité est complexe et intrigante. J'ai beaucoup apprécié de le découvrir à l'âge "adulte", je le trouve très intéressant. Il possède ses secrets, de la malice, de la violence due à l'influence de celui qui l'a élevé comme un père... Il me tarde d'en apprendre plus sur lui par la suite car je sens que je ne suis pas au bout de mes surprises avec lui malgré tout ce qui nous est déjà révélé au cours de ce roman.
Dans l'absolu, il est totalement possible de lire cette histoire sans avoir lu les autres tomes, puisqu'il s'agit d'une nouvelle duologie, mais il y a quand même quelques références aux événements qui se sont déroulés avec les personnages fondateurs, et contrairement au Prince Cruel, Holly Black prend moins le temps de poser les bases de son univers.
On se retrouve plongé dans une intrigue politique profonde qui n'a pas fini de dévoiler tous ses mystères. La majeure partie de l'histoire porte sur le trajet qui va mener nos personnages à l'ancienne Cour des Crocs, et contrairement à ce qu'on peut penser, ce trajet est loin d'être long, ennuyeux et répétitif. Pendant ce laps de temps, Wren et Chêne réapprennent à se connaître et les mystères vont bon train. Wren va aussi évoluer progressivement et se dévoiler petit à petit au grand jour. Elle va prouver à Chêne qu'il a absolument besoin d'elle pour pénétrer dans l'ancienne Cour, et surtout déjouer les plans de Dame Nore qui apparaît comme la grande méchante de l'histoire. Cependant, quand on a l'habitude de cotoyer Terrafae, le lecteur sait que le vrai méchant de l'histoire n'est pas forcément celui qui a la cible sur le dos. Avec Holly Black, tout est toujours beaucoup plus complexe que ça, et c'est ce qui rend chacun de ses romans merveilleux, et inégalable.
Le plot twist final est prévisible, même si j'ai plus d'une fois été mise en déroute, ma première impression s'est révélée être la bonne. La tension a vraiment grimpé crescendo tout au long de cette histoire, et les chapitres finaux sont à couper le souffle. Il me tarde d'avoir la suite entre les mains car elle promet d'être épique et fort intéressante !
La plume d'Holly Black est toujours aussi excellente. Elle est fluide et additive. Elle continue de m'entraîner dans ses pages et me plonge littéralement dans un tout autre univers aux côtés de ses personnages toujours aussi intéressants et avec une personnalité complexe. Elle répond encore parfaitement aux codes de la fantasy avec un monde imaginaire qui est régi par ses propres lois et où les faes sont des êtres à part entière et qui fonctionnent complètement différemment des êtres humains. J'adore la richesse qu'on y retrouve, ainsi que le côté merveilleux et cruel qui se mélangent dans une parfaite harmonie.
Lorsqu'on commence ce roman là, il faut le prendre comme un spin-off de la trilogie que nous connaissons tous et qui a fait la célébrité de l'autrice ; c'est-à-dire qu'il vaut mieux ne pas s'attendre à croiser Cardan & Jude pour éviter d'être déçu. Les événements de L'héritier trahi se déroule huit ans après les événements de la reine sans royaume, et mettent en avant Suren, la reine de la Cour des Crocs, ainsi que Chêne, le petit frère de Jude et prince héritier de Domefle.
Suren, dite Wren, n'a pas eu une enfance facile. Après la défaite de sa Cour huit ans auparavant, elle ère parmi les humains tel un fantôme. Dès les premières pages, je me suis attachée à cette demoiselle qu'on a pu apercevoir l'espace d'un instant dans le troisième tome de la saga. Wren est loin d'être une héroïne dont les problèmes se règlent en un tour de main, contrairement à Jude qui est humaine mais qui compense très vite cette faiblesse pour se faire sa place. Et elle est loin d'avoir un physique dit attrayant : elle a des cicatrices sur le corps, ses dents sont pointues, et elle n'agit que par instinct. Malgré son statut de reine, Wren est sauvage. Et pour cause, son enfance était loin d'être heureuse et il a fallu qu'elle s'endurcisse pour pouvoir y survivre. Faire confiance aux autres n'est pas dans ses habitudes, et pourtant, lorsque Chêne vient la trouver pour la convier à une mission de la plus haute importance, il va bien falloir qu'elle apprenne.
Chêne est un personnage qu'on voit grandir au cours des trois premiers tomes de la saga du Peuple de l'Air, mais la dernière fois qu'on l'aperçoit, c'est un garçon de dix ans. Aujourd'hui, on retrouve un jeune homme de dix-huit ans dont la personnalité est complexe et intrigante. J'ai beaucoup apprécié de le découvrir à l'âge "adulte", je le trouve très intéressant. Il possède ses secrets, de la malice, de la violence due à l'influence de celui qui l'a élevé comme un père... Il me tarde d'en apprendre plus sur lui par la suite car je sens que je ne suis pas au bout de mes surprises avec lui malgré tout ce qui nous est déjà révélé au cours de ce roman.
Dans l'absolu, il est totalement possible de lire cette histoire sans avoir lu les autres tomes, puisqu'il s'agit d'une nouvelle duologie, mais il y a quand même quelques références aux événements qui se sont déroulés avec les personnages fondateurs, et contrairement au Prince Cruel, Holly Black prend moins le temps de poser les bases de son univers.
On se retrouve plongé dans une intrigue politique profonde qui n'a pas fini de dévoiler tous ses mystères. La majeure partie de l'histoire porte sur le trajet qui va mener nos personnages à l'ancienne Cour des Crocs, et contrairement à ce qu'on peut penser, ce trajet est loin d'être long, ennuyeux et répétitif. Pendant ce laps de temps, Wren et Chêne réapprennent à se connaître et les mystères vont bon train. Wren va aussi évoluer progressivement et se dévoiler petit à petit au grand jour. Elle va prouver à Chêne qu'il a absolument besoin d'elle pour pénétrer dans l'ancienne Cour, et surtout déjouer les plans de Dame Nore qui apparaît comme la grande méchante de l'histoire. Cependant, quand on a l'habitude de cotoyer Terrafae, le lecteur sait que le vrai méchant de l'histoire n'est pas forcément celui qui a la cible sur le dos. Avec Holly Black, tout est toujours beaucoup plus complexe que ça, et c'est ce qui rend chacun de ses romans merveilleux, et inégalable.
Le plot twist final est prévisible, même si j'ai plus d'une fois été mise en déroute, ma première impression s'est révélée être la bonne. La tension a vraiment grimpé crescendo tout au long de cette histoire, et les chapitres finaux sont à couper le souffle. Il me tarde d'avoir la suite entre les mains car elle promet d'être épique et fort intéressante !
