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Critique de Tandarica


Ce livre propose la découverte par le lecteur français (en édition bilingue) de l'intégralité du « Grand passage » (1924) de Lucian Blaga et d'une partie significative d'« Une Vision des sentiments » (1963) de Nichita Stănescu.
Je vais me contenter ici de reproduire des fragments des présentations des poètes, le livre étant quasiment introuvable et moi, à court d'idées pour mes critiques :

« Poète, philosophe et dramaturge, Blaga se laisse difficilement classer dans un courant littéraire précis. Parfois traditionalistes, parfois modernes, ses créations littéraires et philosophiques se sont développées conjointement, liés par un rapport qui lui est propre. [...]
Dans “Le Grand passage”, le poète ressent avec désespoir l'absolu et le mystère de la mort, tandis que le philosophe les ressent avec lucidité et sérénité ; car il sait que seule l'union avec l'absolu peut le sauver : “Arrête ce passage. Je sais que là où il n'y a pas de mort, l'amour manque aussi, je t'en conjure, pourtant : arrête, mon Dieu, l'horloge avec laquelle tu mesures notre effilement” (Exergue) » (p.38-39).

« Nichita [Stănescu] a eu la chance ou la malchance, peut-être, de faire partie d'[une] génération de chercheurs de l'absolu ; il est le plus illustre de ses représentants. À partir de la publication de son premier recueil, “Le Sens de l'amour”, en 1960, sa vie personnelle se confond, au-delà d'une apparence de bohème qui a suscité beaucoup d'anecdotes, avec la destinée de sa poésie : “le poète, dit-il dans un poème, n'a pas de vie personnelle”. C'est une destinée heureuse, le poète va connaître la gloire de son vivant et quand il meurt, en 1983, à la suite d'une cirrhose, il est célébré comme un dieu. Mais les dieux sont-ils vraiment heureux, surtout quand ils s'effacent devant leur oeuvre ? » (p. 118).
« Les mots ont une matérialité aussi éthérée que celle des corps amoureux qui se confondent dans l'étreinte : “chaque mot que je prononce est un corps transparent” (“Vers Andromède”) et les confrontations finissent harmonieusement par le même “mouvement vers le haut” : “d'ici on part vers le haut, c'est si simple !”  (Idem) » (p. 120).
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