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Critique de echosdemots


Transférés est un roman au résumé engageant qui, à mon sens, n'a pas vraiment rempli ses promesses.

Ce que j'ai aimé :

L'idée de base est vraiment sympa tant elle est injuste et révoltante. le fait de transférer les maladies aux « criminels » m'a beaucoup plu, surtout que, je pense que si l'idée était évoquée dans la « vraie » vie, on se retrouverait avec les pour et les contre, comme dans l'histoire. Espérons juste que ce ne soit pas prophétique parce que j'aime être une rebelle qui traverse hors passage piéton OKAY).
(Bande de fayots)
Pour ma part, en tout cas, je n'avais jamais lu ce concept donc j'étais ravie même si, je m'en doutais fortement avant de le commencer, on se retrouve dans une dystopie « typique » qui ne révolutionne pas le genre.
le côté politique du roman a su m'accrocher... Au début. Puis, finalement, il ne prend pas l'ampleur qu'il mérite. Cependant, cela m'a bien plu de lire le point de vue d'une fille de politique dans la course aux élections. Surtout en cette période, évidemment...


Ce que je n'ai pas aimé :

Une écriture fatigante. En fait, ce n'est pas vraiment compliqué. Je vais tout vous dire. Vous allez comprendre. Transférés aurait pu être un super roman mais ne l'est pas. La raison réside, à mon sens, dans l'écriture. En effet, quelque chose cloche. Ceux qui me connaissent ont déjà le sourire aux lèvres, je le sais. Car je suis précisément en train de faire ce que je reproche à l'auteur. Une succession de phrases trop courtes. Avouez, c'est fatigant. Avouez, le rythme vous donne un peu envie de vous taper la tête contre votre genou gauche. Allez-y, avouez. Ok j'arrête.
La première moitié du livre est très frustrante car on SENT qu'il y a du potentiel dans l'histoire mais il est malheureusement mal exploité et, il faut l'avouer, on a tendance à s'ennuyer. Cependant, la deuxième moitié du livre a su m'emporter. Yay ! A oui mais les 10% de fin m'ont carrément déçue... Pas cool de faire ça madame l'auteure, pas cool. Si encore, j'étais tombée amoureuse des personnages, cela aurait pu donner le change. Malheureusement, je ne vais pas vous mentir : j'ai lu ce livre la semaine dernière et je les ai déjà oubliés.

La fin, trop abrupte. Je suis certaine que ça vous est déjà arrivé : vous lisez un roman et, alors que vous constatez qu'il ne reste plus beaucoup de pages... Rien n'est vraiment réglé. Là, deux possibilités : soit votre roman n'est qu'un premier tome et dans ce cas, l'auteur veut vous faire baver, soit ça sent d'avance la fin trop rapide, bâclée... Que dire... Transférés est un stand-alone ; il n'y aura pas de suite. Ouille...


En bref, Transférés c'est un peu un tableau de Picasso observé par quelqu'un qui déteste l'art. On reconnaît les couleurs à la base, saluant l'intention, mais rapidement, on se met à fixer l'oeuvre en commençant à avoir mal au crâne. On regarde discrètement autour de nous pour voir si on est le seul à ne pas y trouver grand intérêt tout en se demandant si on passe à côté de quelque chose. Puis, on se dit « honnêtement j'aurais pu le faire moi-même » et on se barre au ciné pour regarder les Tuches. Ou pas (sérieusement, ne faites pas ça.)
Cependant, un jeune lecteur souhaitant se lancer dans les dystopies (et n'ayant pas ingéré 1000 fois les codes du genre) pourrait être séduit par le concept et l'éventail des sujets qui s'offrent à lui tels que la famille, les notions de « bien » et de « mal » et leurs limites et la politique.
Lien : http://echos-de-mots.blogspo..
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