AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782749931265
263 pages
Michel Lafon (13/04/2017)
3.39/5   103 notes
Résumé :
Dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies : les transférer aux criminels, dont la quasi-totalité vient des ghettos, maintenus au ban d’une société qui touche à la perfection.
C’est dans ce monde qu’est née Talia Hale. À 16 ans, elle est la fille chérie d’un politique qui se voit déjà Premier ministre d’Angleterre. Atteinte d’un simple rhume, au plus grand dégoût de son entourage, elle doit subir son premier transfert. M... >Voir plus
Que lire après TransférésVoir plus
Forget Tomorrow, tome 0.5 : Before Tomorrow par Dunn

Forget Tomorrow

Pintip Dunn

4.12★ (784)

4 tomes

Inaccessibles, tome 1 : La tour aux mille étages par McGee

Inaccessibles

Katharine McGee

3.95★ (674)

3 tomes

Après nous, tome 1 par Desjours

Après nous

Ingrid Desjours

3.49★ (150)

1 tomes

B.O.A. - Intégrale par Laurent

B.O.A.

Magali Laurent

3.98★ (309)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,39

sur 103 notes
5
6 avis
4
20 avis
3
16 avis
2
7 avis
1
0 avis
Globalement, j'ai aimé ce roman. L'intrigue est bien menée, avec ce qu'il faut de rebondissements pour maintenir l'attention du lecteur ; je me suis même surprise à repousser le moment où j'allais le reposer pour rejoindre les bras de Morphée…

Transférés respecte les codes de la littérature estampillée « young adults » : nous avons là une jeune héroïne de 16 ans rendue exceptionnelle par le milieu dans lequel elle évolue (les très riches et les très influents puisque son père est pressenti pour devenir le prochain Premier ministre d'Angleterre) et par le traumatisme qu'elle a vécu enfant ; et qui, comme tout adolescent, a aussi des problèmes beaucoup plus « terre à terre » à gérer (la nouvelle relation amoureuse de son père).
Les événements l'obligeront à sortir du cocon protecteur dans lequel celui-ci la tient enfermée, à se rendre compte de la réalité, à réfléchir et à prendre toute une série de décisions par elle-même, à transgresser les règles et finalement à rompre avec ce qui, jusqu'à présent, l'avait façonnée. En d'autres mots, à devenir adulte.

La dystopie se prête idéalement à ce genre de littérature. Ici, nous sommes loin de l'univers d'un Hunger games ou autre Divergente : dans un futur proche, on a trouvé le moyen de guérir les gens « honnêtes » (entendez « riches ») en transférant leurs maladies aux « criminels » (entendez « indigents ») ; la gravité du mal transmis est en fonction de la peine encourue par celui qui a enfreint la loi. le système décrit dans le roman est tout à fait réaliste et plausible : c'est exactement à ce genre de société que l'on pourrait aboutir si on n'y prend garde (et si le progrès des technologies scientifiques le permet, bien entendu ; heureusement, nous n'y sommes pas encore). C'est lors d'un transfert, pour guérir d'un simple rhume, que Talia découvrira progressivement l'envers du décor et l'horreur de ce système qu'elle décidera de changer… et qu'elle tombera amoureuse…

En conclusion, ce premier roman de Kate Blair réunit tous les ingrédients pour plaire au public auquel il se destine et il aurait fait partie de mes coups de coeur si je l'avais lu à l'âge de 12-13 ans, disons.
Cependant, la réflexion suscitée n'est, à mon sens, pas assez approfondie, les personnages sont trop lisses et le style trop plat pour qu'un lectorat plus mûr y adhère totalement.

Ce fut ma première incursion dans le genre « jeune adulte » et je remercie les éditions Michel Lafon ainsi que Babelio pour cette découverte faite dans le cadre de l'opération Masse critique.
Commenter  J’apprécie          184
Halala, ce n'est vraiment pas de chance ! Voilà la seconde dystopie young adult en l'espace de trois jours où le récit ne va pas au bout des choses ! C'est frustrant… Avec « Transférés », on développe l'idée de soigner les citoyens honnêtes en inoculant leurs maladies ou leurs virus aux criminels. Cela peut aller de la simple grippe à la gastro, au choléra, au cancer, etc. On peut aussi bien transposer une maladie légère que mortelle… Même si cela fait froid dans le dos, le concept est vraiment original et incroyable ! J'aurais tellement souhaité que l'on creuse bien plus cette idée au fil de l'intrigue… C'était pourtant bien parti : durant la première moitié, les facettes de cette solution était perçue du point de vue des riches et honnêtes gens, mais aussi des hors-la-loi, parfois jugés trop vite ou condamnés pour une broutille. Talia, l'héroïne, va se trouver des deux côtés et va alors découvrir les déviances et les injustices du système. On est vraiment dans de la dystopie intéressante avec une société revisitée qui fait débat à cause des inégalités. Hélas, la seconde moitié est plus tournée vers la révolte des habitants du ghetto, si bien que l'on en oublie complètement le contexte. Cet univers mériterait qu'on l'exploite davantage dans quelques chapitres supplémentaires, voire dans une suite ! Malgré ce regret, j'ai tout de même passé un très bon moment. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer avec ces 260 pages…

Talia va être une héroïne à la fois attachante, énervante et naïve. Elle va véritablement ouvrir les yeux sur la société qu'elle pensait idéale et sur son père qui est candidat pour devenir Premier ministre. On a là une véritable évolution du personnage principal qui va complètement changer de point de vue. le souci, c'est qu'elle ne plaira vraiment pas à tout le monde ! Talia n'écoute rien, ment sans arrêt à ses proches, est directe lorsqu'elle a quelque chose qui la titille et sait aussi bien se montrer réfléchie et intelligente que complètement inconsciente. Étant donné son âge, on peut lui pardonner… Il n'empêche que ses actions m'ont autant plu qu'énervée… Cela dit, j'ai grandement apprécié sa complicité avec son père au début du roman : on sent que malgré le travail de son géniteur, l'adolescente l'aime et aspire à passer du temps avec lui. Tous deux ont été très affectés par la mort de la mère et de la soeur de l'héroïne. Ils se soutiennent, ils s'écoutent et ils s'aiment malgré l'adversité ou la compagne politique à mener… À l'inverse, je n'ai malheureusement pas senti de l'affection entre la demoiselle et Galien/Kieron. J'ai trouvé qu'ils tombaient amoureux beaucoup trop vite et que ce n'était pas nécessairement utile. Ce couple n'a pas su me convaincre. Une amitié forte qui se tisse au fil des événements aurait été bien plus crédible… Hélas, Talia accorde sa confiance beaucoup trop vite et craque pour le jeune homme avec bien trop de facilités.

L'action est plus ou moins présente : on distingue plusieurs passages remplis de rebondissements et d'autres avec un rythme assez lent permettant aux personnages de confronter leur vision des choses. Ayant lu le livre quasiment d'une traite, je ne me suis pas ennuyée. le dernier tiers où les pauvres et les petits gangs se révoltent contre le gouvernement tient vraiment en haleine. Je me suis demandée comment l'auteure allait conclure… Honnêtement, je pense qu'il y a encore beaucoup à dire ou à faire avec les protagonistes et l'univers. Ainsi, une suite ne m'aurait pas dérangée, surtout que la plume de Kate Blair est très fluide… En plus de distraire le lecteur, cet ouvrage propose des pistes de réflexion sur le Bien et le Mal, les sciences, les maladies, les aprioris, la vengeance et les inégalités. On pourrait aisément transposer certaines idées sur notre société actuelle… J'ai donc trouvé ce récit plein de justesse… Mais quel dommage que tout ne soit pas approfondi davantage ! Je ressors à la fois contente et très frustrée par cette lecture.

Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          122
Transférés est un roman qui me fait de l'oeil depuis l'annonce de sa sortie. Il est l'un des ouvrages de la maison d'édition que j'attendais avec impatience (et on se doute que les autres sont Inaccessibles, tome 1 et Zodiaque, tome 3). Il s'avère que ce roman dystopique est une belle découverte. Ma seule déception est qu'il soit trop court ! Je remercie sincèrement les éditions Michel Lafon pour leur confiance. J'ai passé un très beau moment en compagnie de Caprices de Xiou.

Le roman se déroule dans un futur proche, là où la moindre maladie est transférée aux criminels. Vous avez un petit rhume ? Pas de soucis ! Vous allez à l'hôpital et le transfert vous libérera de ces affreux microbes... pour les refiler à un(e) délinquant(e) ! Talia, dont le père se présente aux élections présidentielles de Londres, trouve ça tout à fait banal jusqu'au jour où elle sauve la vie d'une petite fille et qu'elle rencontre Galien. Sa vision du monde et des places définies vont changer radicalement.

L'intrigue du roman m'a directement happée ; il est difficile de s'en défaire. La mise en situation est rapide, claire et concise. L'héroïne raconte l'histoire selon son point de vue, ce qui est subjectif, mais on ne peut s'empêcher d'être intrigués. Un transfert de maladies ? C'est tordu, très tordu ! Et pourtant, je suis sûre, certains y ont déjà pensé. Qui nous dit que ça n'existera pas un jour ? C'est tellement détraqué que ça le pourrait, surtout quand on voit que Trump est au pouvoir aux USA (petite blagounette bien nulle, même si j'avoue que ça m'effraie). Bref, ce roman évoque une totale injustice implicitement et on a l'impression que dans le livre, tout le monde trouve ça normal. La maladie égale criminels, criminels égale pauvreté, pauvreté égale vies misérables, et vies misérables égale révolution. Une vraie dystopie de A à Z. On fait croire que tout va bien, que tout est parfait, mais derrière cette beauté artificielle, se cachent les déchets d'une société qui n'a rien d'une utopie. Nous faisons face, à nouveau, à la parole des riches contre celle des pauvres ; ce qui a toujours été le cas, on ne va pas se mentir. Cela dénonce bien la cruauté de l'Homme puisqu'il y a de l'argent et de la place sur Terre pour que tout le monde soit aisé. C'est juste qu'il existe et qu'il existera toujours des égoïstes. Ce roman donne vraiment une bonne leçon quant à notre société actuelle, il s'y rapproche d'une façon déstabilisante. de plus, il fait apparaître un côté politique appréciable, car pour beaucoup, c'est un sujet très important, bien que tabou. Dans ce cas-ci, c'est l'un des deux poumons de l'histoire, l'autre étant la problématique des Transferts. C'est comme si l'Homme déjouait quelque chose de bon au départ, car ça soigne les gens, pour en faire quelque chose d'offensif... le schéma habituel, quoi.

Durant ma lecture, j'ai remarqué plus d'une fois qu'elle était addictive. En effet, j'avais lu la première moitié (qui était le palier de la lecture commune) d'une traite. Si, par la suite, je ne m'étais pas interrompue pour diverses raisons, j'aurais pu carrément le finir d'un coup sec. C'est vraiment très prenant. L'auteure a l'art de nous empêtrer dans des situations rocambolesques aux côtés de Talia, de nous faire frissonner, rendre curieux, attentifs, tristes, dégoûtés... C'est un ascenseur émotionnel. Juste une seule déception : la rapidité. le roman est presque parfait, si ce n'est qu'il aurait pu être davantage développé et approfondi. Dans le cas présent, il est court, alors que la belle plume de l'auteure aurait suffi à élargir l'univers. Pas le perdurer pour le plaisir, mais au moins pour que je puisse me sentir plus fusionnelle avec l'ambiance, les lieux, les personnages... Peut-être un peu plus de descriptions ? D'émotions ? Je ne sais pas dire ce qui manquait. Mais quelque chose n'était pas au rendez-vous... Malgré tout, je peux vous dire que c'est un livre très bien écrit qui mérite d'être lu !

Ce que j'ai vraiment adoré, c'est l'évolution de Talia. Depuis le début, elle est gentille, douce, mais maladroite. Elle n'est pas mauvaise du tout, bien que même en faisant de son mieux, elle commet quelques gaffes. C'est beau car elle s'en rend compte d'elle-même, elle affirme avoir mal agi quand il le faut, et continue de faire ce qu'elle peut. Elle se remet en question. Son père, qu'elle adore plus que tout au monde, elle le remet en question aussi. La scène du sauvetage, puis sa rencontre avec Galien, vont changer sa manière de penser. Elle sera plus sensible aux gens, plus attentive. Les défauts de la société lui apparaîtront comme une évidence, et elle ne pourra plus les ignorer. Talia devient une femme au fur et à mesure de cette lecture. À la fin, elle sait ce qu'elle veut et se battra au péril de sa vie pour ça. Sa détermination et son envie de sauver le monde, malgré ses défauts, font d'elle un personnage explosif. Alors, même si elle fait souffler à certains moments, elle reste une bonne héroïne que j'aime bien ! Concernant Galien, je me rappelle avoir dit à Caprices de Xiou : « C'est original, il est noir, et une sorte de romance s'installe. On voit rarement des gens de couleur, donc ça change ! ». Bon après, ça dépend ce qu'on lit, mais soit. Ma chère et tendre amie m'a répondu quelque chose qui m'a fait fort réfléchir : « Ouaip, il est noir ET criminel. Ce n'est pas très original, ça par contre, c'est même cliché ! ». Ah ouais, vu comme ça... Elle n'a pas tort ! Et c'est bien que j'ai pu en discuter avec elle, car j'ai vu les choses sous un autre angle. Donc, oui, le fait d'utiliser un personnage de couleur est original. Non, la façon dont il est présenté ne l'est malheureusement pas. Néanmoins, comme je disais, j'ai bien aimé la romance qui se crée. le père de Talia est un personnage que l'on arrive pas à détester, bien qu'il soit fermé d'esprit. Une expérience de sa vie traumatisante le rend à ce point aveugle et désespéré, ce qui me fait de la peine. Il serait difficile de lui faire mal sans ressentir le moindre remord... La complicité qu'il nourrit avec sa fille, Talia, est vraiment belle. En ce qui concerne les autres personnages, je n'ai pas d'avis très précis sur eux. Comme je disais, le roman est court, je n'ai pas réussi à me faire une opinion sur tout le monde !

Le final du livre est chouette, mais étrange. Sachant que c'est un one-shot, je crois, ce genre de conclusion m'a abasourdie On dirait le cliffhanger d'un épisode de série ! Moi qui adore les fins ouvertes, je suis servie. Mais frustrée ! J'avais besoin de plus que ça, c'est dommage... Cela s'est terminé trop vite pour ma part. Néanmoins, le dénouement reste bon ; logique mais idéalisé. En tournant la dernière page, on se dit que l'auteure a quand même bien fait d'écrire cet ouvrage. Il fait passer de beaux messages d'amour, paternel et autre, d'amitié, de politique et d'idées dites ingénieuses. Il nous met face à un miroir qui reflète notre humanité actuelle.

Grosso modo, Transférés est un bon roman dystopique young adult de science-fiction comme je les aime, écrit avec fluidité. de sa politique presque identique à notre quotidien actuel, des leçons en ressortent, attisant notre réflexion au maximum. Les personnages principaux sont profonds et attachants, obligés de survivre dans un monde régit par la loi du plus riche et du plus vicieux. Les vrais criminels ne se cachent peut-être pas là où on le croit...
Lien : http://papillonvoyageurblogl..
Commenter  J’apprécie          10
> https://booksandrap.wordpress.com/2017/04/06/transferes-kate-blair/


Je vais vraiment avoir du mal à écrire mon avis sur ce livre. Cela fait déjà quelques minutes que je cherche quoi vous dire et que j'essaye de trouver les mots juste pour vous faire comprendre pourquoi je n'ai pas apprécié et pourquoi je suis si déçue.
J'ai été tout de suite intéréssé par le résumé. J'aime beaucoup les univers dystopiques et celui-ci me tentait pas mal surtout car il m'avait l'air de sortir un peu des sentiers battus. Vous connaissez tous le principe des dystopies, un univers fictionnel où règne une société qui dirige et contrôle tout et le monde, une héroïne qui cherche à briser ses chaînes etc.. Rien de nouveau sous le soleil.. Et c'est là qu'entre en scène « Transférés ». En lisant le résumé, je pensais avoir trouvé une univers qui changeait un peu de ce qu'on avait l'habitude de voir. Et malheureusement je n'ai pas été bluffée par ce que l'auteur nous propose.


Ce qui m'a tout de suite plu et qui m'a fortement intriguée c'est le thème de cette dystopie. Nombreux sont les livres sur le marché qui mettent en scène ce genre d'histoire, mais minimes sont celles qui sortent un peu de l'ordinaire. Quand j'ai lu le speech, j'ai trouvé le concept très original et vraiment innovant. Pour une fois ça change ! On retrouve les codes d'une dystopie normale, mais ici un thème prédomine, c'est la maladie. Et j'ai trouvé ça hyper intéressant. On nous explique qu'un simple rhume peut prendre une ampleur énorme, que ceux qui sont tombent malade se sont transférés leur microbes à des criminels qui purgent leur peine de cette manière. L'idée de départ est vraiment bonne, mais là où ça coince à mon sens c'est dans la construction de l'histoire qui à été faite toute auteur. Pour moi ce n'est pas assez développé.
J'aurais aimé être plongé dans cet univers en en sachant davantage. On est complètement parachuté dans le livre, on suit directement Talia, sans qu'on nous est un peu présenté plus en profondeur l'univers. J'aurais aimé en savoir davantage, j'aurais aimé savoir comment ce système de transferts à été mis en place etc.. C'était assez déstabilisant et je dois dire que ça m'a manqué de ne pas avoir plus d'informations.


Mis à part le fait que l'univers ne soit pas assez approfondi à mon gout, c'est surtout l'histoire qui fait que c'est une grosse déception pour moi.
Je m'attendais à tellement plus poussé. Je pensais qu'il allait se passer mille et une choses, qu'on allait apprendre des secrets fracassants, que j'allais être prise entre deux feux, que j'allais avoir une bonne dose d'adrénaline et au final je n'ai rien ressenti de tout ça. Aucune pression, aucune urgence. J'ai trouvé l'intrigue assez banale : La petite gosse de riche trouve le système normal et respectable jusqu'à qu'elle rencontre LE garçon des bas fonds pauvre et révolté qui va lui faire ouvrir les yeux sur le vrai visage de la société actuelle et sur leur manière de vivre. S'ensuit une sorte de bataille qui n'en est pas vraiment une. Je ne sais pas je n'ai pas été convaincue et j'en suis la première déçue car c'est un bouquin qui avait selon moi un énorme potentiel avec cette idée de base de transférés les maladies, mais l'auteur, à pour moi, fait quelque chose de trop simple et de trop mou, alors que ça aurait pu être mille fois plus intense.


Je n'ai pas non plus réussi à m'attaché aux personnages. Certains ont un passé ou une vie difficile mais je n'ai pas réussi à me dire que je les aimais bien que ou que j'aurais du mal à les quitter. Je me suis sentie spectatrice et non actrice du roman, j'étais sans cesse en extérieur du roman sans vraiment être plongée dans l'histoire, je n'ai pas ressenti de sentiment particulier vis à vis de ce qu'ils vivaient. Bien que les personnages principaux soient très sympa et très butés, je ne me suis pas forcément accroché à eux.
J'ai trouvé également que les liens qui se tissent entre Talia et Galien sont beaucoup trop rapides. Ils se font confiance en très peu de temps alors qu'ils sont radicalement différent. Comment arrive-t-elle à faire confiance aussi vite a une personne qu'elle ne connaît que de vue ? J'ai trouvé cette alliance et cette amitié beaucoup trop rapide, c'était du coup peu crédible à mes yeux.


Ça reste une histoire divertissante, ce n'est pas du tout un mauvais livre, mais pour moi, il n'est pas à la hauteur de ce qu'on peut trouver aujourd'hui en matière de dystopie young-adult.
Je trouvais que ça mettais longtemps à se mettre en place alors que le livre n'est vraiment pas long. La plume est assez simple et à la portée de tous et ce qui est dommage c'est que j'ai trouvé que l'auteur passait beaucoup trop vite sur certains passages qui auraient pu être nettement plus creusés. Je me suis un peu ennuyé je dois bien l'avouer, je n'ai pas été emportée par l'intrigue alors que je m'attendais à adoré. J'ai quand même aimé tout le côté politique du roman, avec les élections du père etc…


La fin est quant à elle, plutôt sympa mais ça reste très ouvert, j'ai encore pleins de questions qui resteront sans réponses. J'ai quand même apprécié la note finale d'espoir même si pour moi ce ne sera pas une lecture qui me restera en tête bien longtemps, j'ai tout de même passé un agréable moment avec « Transférés ». Je ne peux pas vous dire de ne pas tenter car c'est simplement mon avis personnel et mes gouts, mais ce n'est pas une dystopie que je vous recommanderais en premier lieu. Ca reste une sympathique découverte, alors si vous voulez essayez lancez vous ! :)


Lien : https://booksandrap.wordpres..
Commenter  J’apprécie          30
C'est ma deuxième dystopie lue ce mois et je me demande si je ne me lasse pas un peu de ce genre de romans car j'ai eu de la peine avec celle-ci. L'idée de départ fait froid dans le dos car elle est assez proche de certains éléments de notre monde actuel: les maladies sont transférées sur les criminels pour qu'ils subissent tous les maux des autres hommes pendant que eux, ils peuvent vivre tranquille leur vie.

Talia va découvrir par hasard l'envers du décor et se rendre compte que la vie chez les minorités ou ceux qui sont décrétés comme criminels est juste horrible. Déboussolée, elle prendre des décisions un peu inconsidérées et surprenantes, parfois mettant plus les gens en difficulté qu'en les aidant.

Si je me suis prise d'affection pour elle et pour les autres personnages, j'ai eu plus de peine avec l'histoire qui s'avère un peu convenue et facile alors que le thème méritait un autre traitement et un autre développement. du coup, je ressors un peu mitigée de cette lecture et un peu déçue car je m'attendais à une histoire plus construite et plus profonde.

En bref, si les personnages sont sympathiques, l'histoire manque de développement à mon goût. A vous de voir si vous voulez vous faire votre propre avis ou non.
Commenter  J’apprécie          100


critiques presse (1)
Le roman Transférés est – honnêtement – sensationnel! Son histoire se veut, à sa ­façon, actuelle, et elle touche clairement une corde sensible.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Comme d’habitude, il y a plein de monde dans la cuisine. Je réprime une quinte de toux en entrant. Autant ne dégoûter personne.

Papa est à moitié dissimulé derrière un journal, sa photo en une. À peine m’aperçoit-il qu’il le replie sans me laisser le temps de lire les gros titres. Mmm… Mauvais signe.

Alison, l’assistante de direction de mon père, est assise de l’autre côté du bar du petit déjeuner. Elle me toise des pieds à la tête, apparemment surprise de me voir en pyjama. Pourtant je suis chez moi. Elle s’attendait à quoi ?

– Comment va la gorge, aujourd’hui ? demande papa.

– Moins bien.

Je tâte délicatement mon cou. Les ganglions de part et d’autre de ma trachée sont enflés et douloureux.

– Et j’ai mal à la tête.

Mon père vient vers moi et me presse l’épaule en signe sympathie.

Piers, son chef de campagne, se détourne sans lâcher son ordinateur des yeux.

– Avons-nous le temps de déposer Talia à l’hôpital pour un transfert ? lance papa.

Alison sort son téléphone et le consulte avec frénésie. Ses cheveux tombent autour de son visage aussi parfaitement que d’habitude, mais elle porte le même tailleur qu’hier. Elle n’est pas de rentrée chez elle ? Elle a passé la nuit avec Piers ? J’en doute. Avec l’un des bénévoles du QG de campagne ?

– Désolée. Nous sommes attendus à la bibliothèque Victoria à 9 heures précises. Pour la remise des prix d’alphabétisation.

Elle sourit à papa, comme si décerner des prix d’alphabétisation équivalait à escalader l’Everest.

– Et il faudra que je te briefe avant ça, intervient Piers. Un bénévole l’emmènera à l’hôpital Saint-Barthélemy.
Commenter  J’apprécie          10
Quelque part en cours de route, sa motivation s'est transformée en soif de vengeance. Une petite fille est actuellement en train de mourir au Barbican. Celle de l'hôpital. Elle a l'âge de ma sœur et il ne fera rien pour la sauver. Donc, ma question est : quand la politique est-elle devenue plus importante que la vie d'un enfant ?
Commenter  J’apprécie          70
Les recherches avaient débuté comme un simple processus expérimental, mais lorsqu’une épidémie de diphtérie a commencé à emporter les enfants de parlementaires édouardiens, le transfert est devenu à la fois un moyen de les sauver et une alternative à la potence pour les criminels. Et le Service national de transfert a été fondé.

Des tubes et des câbles courent à l’intérieur du mur derrière moi vers l’autre côté de St-Bart’. L’autre face de la loi. Son côté obscur.

Après la réussite initiale du transfert de personne à personne, des scientifiques ont dépensé des fortunes pour essayer de transmettre une maladie à un animal, à des cultures de cellules, ou à des cadavres. Mais le transfert ne peut pas propager un virus à un ADN différent, à moins que ce ne soit celui d’un être humain, et d’un humain vivant.
Commenter  J’apprécie          10
Je traverse le hall d'entrée en tremblant. Vingt minutes ne sont rien, du bon côté du transfert. Mais dans l'aile criminelle, la souffrance étire le temps.
Commenter  J’apprécie          90
Je contemple de nouveau la photo de ma famille. Maman et Rebecca... Un vide familier s'empare de moi. La sensation que quelque chose me manque, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, chaque jour de l'année. D'une vie brisée mal réparée.
Commenter  J’apprécie          50

autres livres classés : dystopieVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus

Lecteurs (236) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4902 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..