Le paradoxe d'Atlas

– Si tu es une déesse, est-ce que ça veut dire que tu es immortelle ?
– Comment le saurais-je ? Et de toute façon, les dieux meurent.
Elle parlait sur la défensive, prête à entendre ses objections
- Ils meurent tout le temps.
Il haussa les épaules.
– Alors qu’est-ce qui fait d’eux des dieux ?
– Les gens qui les vénèrent, je suppose, dit-elle en tournant une nouvelle page.

Pourquoi avoir renoncé à tout ce qu’il avait alors qu’il aurait pu rester au même endroit et ne jamais savoir ce qu’il n’avait pas ?

Les punitions que tu infliges aux autres ? Tu t’infliges les mêmes chaque jour. Chaque minute. Ta douleur est chronique. Ton existence est inutile. Quand ta conscience s’éteindra - ce qui finira par arriver -, ce sera comme si tu n’avais jamais existé.

Ce qu’ils avaient partagé, personne ne pouvait le leur retirer. Cela les avait suivis et liés même pendant leur absence l’un de l’autre. C’est ce que l’histoire fait aux gens. La proximité. L’amour parfois, la haine chez certains. Le genre d’intimité qui fait que les ennemis étaient autrefois des amis.

La connaissance est le carnage. On ne peut pas se la procurer sans sacrifice.

On dit « avoir du pouvoir », par conséquent, c’est une chose qu’on peut posséder. Et pourtant, le pouvoir n’a ni taille ni poids quantifiable. Le pouvoir est continu. Le pouvoir est cumulatif. Disons qu’on vous donne du pouvoir, afin que vous puissiez en posséder davantage.

Les punitions que tu infliges aux autres ? Tu t'infliges les mêmes chaque jour. Chaque minute. Ta douleur est chronique. Ton existence est inutile. Quand ta conscience s'éteindra - ce qui finira par arriver -, ce sera comme si tu n'avais jamais existé

Si plus on est puissant, plus on est impuissant, le problème vient-il de la connaissance de soi ?

This was just the world. You trusted people, you loved them, you offered them the dignity of your time and the intimacy of your thoughts and the frailty of your hope and they either accepted it and care for it or they rejected it and destroyed it and in the end, none of it as up to you. This was just what you got. Heartbreak was inevitable. Disappointment assured.

On dit « avoir du pouvoir », par conséquent, c'est une chose qu'on peut posséder. Et pourtant, le pouvoir n'a ni taille ni poids quantifiable. Le pouvoir est continu. Le pouvoir est cumulatif. Disons qu'on vous donne du pouvoir, afin que vous puissiez en posséder davantage. Votre capacité à posséder du pouvoir augmente exponentiellement. Et donc, acquérir du pouvoir vous rend de plus en plus impuissant. Si plus on est puissant, plus on est impuissant, le problème vient-il de la connaissance ou de soi ?