À force de se vautrer dans l'immobilisme, l'Église catholique à ce qu'elle mérite de petit: il n'y a plus de curé dans nos villages,. À quand le mariage des prêtres comme chez les juifs et les protestants ? A quand l'ordination des femmes ?
Les parents divorcent, je jouais celui qui ne voyait rien, qui n'entendait rien et,comme tous les enfants, je comprenais tout.
Peu importent dans nos villages les opinions politiques, seules comptent les personnalités.
Il y avait déjà de nombreux savants qui, comme tous les ignorants, savent tout et affirment à l'instar de vrais spécialistes. Ils parlent aux journaux à tort et à travers, et s'offrent une tribune. On les prend au sérieux. Ils se croient compétents.
Les listes se raréfient lors des élections. Qui veut être maire ! On ne se précipite plus aux portillons des mairies, pour prendre des coups, être insulté au moindre refus, se retrouver sur ses immondes réseaux dits "sociaux" , s'y faire traiter de tous les noms par des citoyens qui se cachent et, scandale absolu, font preuve d'un courage inouï et d'une audace formidable pour vilipender l'un ou l'autre, dans l'anonymat le plus indigne. Qui veut être l'objet d'une telle vindicte ! Pour l'argent ! Certes, non. Pour la gloire ! Laquelle !
C'est une forme d'addiction, la mairie; et l'élection, un moment vitaminé.
Avec le recul et l'expérience, je mesure comme cette fonction a influencé mon comportement, modifié ma façon de penser, contribué à ma compréhension des réactions humaines. Je vais plus loin, ce métier de maire m'a donné des clés, appris des leçons qu'aucune école, aucun professeur n'avaient plus me renseigner. Cette expérience, on peut dire cette formation, cette ouverture vers les autres, a eu une influence déterminante sur ma vie professionnelle, personnelle, familiale.