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Critique de mellemars
Ah la la, ça commençait bien pourtant, à la fois par l'intrigue (une bibliothécaire des années 20 qui enquête pour sauver une amie, victime de violences conjugales, accusée à tort) et par le soin qui a été pris pour m'envoyer le roman (dans une enveloppe à bulles, avec une note d'accompagnement et un joli marque-page, tous les éditeurs ne prennent pas cette peine). Mais malgré ce bon départ (sans compter que c'est un cadeau Masse critique, merci, c'est toujours chouette !), j'ai rapidement déchanté.
Déjà l'idée que je m'étais faite de l'intrigue est un peu différente de la réalité : malgré l'illustration de couverture (plutôt jeunesse, premier malentendu), l'histoire ne se passe pas dans les années 20 mais de nos jours ; il se trouve juste que Clarisse, l'héroïne, aime s'habiller selon cette mode. Les scènes à la bibliothèque (j'ai exercé ce métier, d'où mon intérêt initial) sont rares, à croire que Clarisse ne travaille pas. Ensuite, le personnage d'Élise (son amie accusée) aurait pu être intéressant mais sa psychologie est à peine effleurée. C'est peut-être voulu en ce qui la concerne, mais c'est malheureusement le cas pour tous les autres (trop nombreux) personnages… Enfin, ces deux femmes (comme les autres d'ailleurs) sont censées être jeunes mais se comportent comme si elles avaient la cinquantaine minimum : je crois qu'il aurait effectivement été plus marrant de suivre une enquête menée par les petites vieilles du village, façon « Cranford »^^
Jamais un roman aussi court (205 pages) ne m'a été aussi pénible à lire… le style est très amateur, avec beaucoup de fautes de grammaire et d'orthographe (il y en a même dans la présentation de l'auteur et celle du site Internet « édicréer »), des dialogues enquillés sans incises ni descriptions, un usage irritant des virgules (il y en a là où il ne faut pas et il en manque là où il en faudrait) et des soucis avec la concordance des temps.
le fond n'est pas meilleur : l'enquête est assez brouillonne (pas mal de pistes non conclues), avec des personnages qui apparaissent à la fin comme des cheveux sur la soupe et même certains qui n'apportent absolument rien à l'intrigue et disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus (Victor Dubois, Donatien Grand), la conclusion est trop rapide, et le tout ressemble assez à une mauvaise série télé policière française, avec dialogues et personnages clichés (les scènes avec la gendarmerie m'ont rappelé le sketch des Inconnus, c'est dire).
Pour couronner le tout, la plupart des personnages ont des noms ou des prénoms qui se ressemblent, aussi j'ai eu un mal fou à me souvenir de qui était qui (André, Armand, Adrien, Ahmed…) d'autant qu'ils ne sont pas ou pas beaucoup décrits ; et puis, le point de vue saute abruptement d'un personnage à un autre, parfois même au milieu des paragraphes, alors il m'a fallu relire (T-T) plusieurs fois pour comprendre qui pensait ou parlait.
Je tiens le suivi des critiques que j'écris pour Babelio et je me rends compte que sur les dix derniers romans que j'ai reçus, j'en ai adoré un seul (« Consoler Schubert » de Sandrine Willems), été déçue par trois, et détesté six. Je pense que je vais arrêter un temps de participer aux Masses Critiques, cela donnera plus de chances aux autres de recevoir des cadeaux, et à moi plus de temps pour me concentrer sur des romans que je vais choisir avec plus de soin…
Déjà l'idée que je m'étais faite de l'intrigue est un peu différente de la réalité : malgré l'illustration de couverture (plutôt jeunesse, premier malentendu), l'histoire ne se passe pas dans les années 20 mais de nos jours ; il se trouve juste que Clarisse, l'héroïne, aime s'habiller selon cette mode. Les scènes à la bibliothèque (j'ai exercé ce métier, d'où mon intérêt initial) sont rares, à croire que Clarisse ne travaille pas. Ensuite, le personnage d'Élise (son amie accusée) aurait pu être intéressant mais sa psychologie est à peine effleurée. C'est peut-être voulu en ce qui la concerne, mais c'est malheureusement le cas pour tous les autres (trop nombreux) personnages… Enfin, ces deux femmes (comme les autres d'ailleurs) sont censées être jeunes mais se comportent comme si elles avaient la cinquantaine minimum : je crois qu'il aurait effectivement été plus marrant de suivre une enquête menée par les petites vieilles du village, façon « Cranford »^^
Jamais un roman aussi court (205 pages) ne m'a été aussi pénible à lire… le style est très amateur, avec beaucoup de fautes de grammaire et d'orthographe (il y en a même dans la présentation de l'auteur et celle du site Internet « édicréer »), des dialogues enquillés sans incises ni descriptions, un usage irritant des virgules (il y en a là où il ne faut pas et il en manque là où il en faudrait) et des soucis avec la concordance des temps.
le fond n'est pas meilleur : l'enquête est assez brouillonne (pas mal de pistes non conclues), avec des personnages qui apparaissent à la fin comme des cheveux sur la soupe et même certains qui n'apportent absolument rien à l'intrigue et disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus (Victor Dubois, Donatien Grand), la conclusion est trop rapide, et le tout ressemble assez à une mauvaise série télé policière française, avec dialogues et personnages clichés (les scènes avec la gendarmerie m'ont rappelé le sketch des Inconnus, c'est dire).
Pour couronner le tout, la plupart des personnages ont des noms ou des prénoms qui se ressemblent, aussi j'ai eu un mal fou à me souvenir de qui était qui (André, Armand, Adrien, Ahmed…) d'autant qu'ils ne sont pas ou pas beaucoup décrits ; et puis, le point de vue saute abruptement d'un personnage à un autre, parfois même au milieu des paragraphes, alors il m'a fallu relire (T-T) plusieurs fois pour comprendre qui pensait ou parlait.
Je tiens le suivi des critiques que j'écris pour Babelio et je me rends compte que sur les dix derniers romans que j'ai reçus, j'en ai adoré un seul (« Consoler Schubert » de Sandrine Willems), été déçue par trois, et détesté six. Je pense que je vais arrêter un temps de participer aux Masses Critiques, cela donnera plus de chances aux autres de recevoir des cadeaux, et à moi plus de temps pour me concentrer sur des romans que je vais choisir avec plus de soin…
