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Critique de gill


Accrochez-vous à la rampe !
Le tournebouloche va vous propulser dans les étoiles, plus loin encore que vous ne puissiez l'imaginer, va vous projeter dans un avenir que jamais vous n'aviez envisagé ...
"La terre est une idée" est le troisième volet d'une tétralogie dont les deux premiers titres sont : "Aux hommes, les étoiles" et "Villes nomades".
Mais il constitue un roman de science-fiction à part entière et peut se lire indépendamment de ses deux préambules.
En 2105 la culture occidentale s'est effondrée.
Le générateur de graviton-polarité, surnommé plus simplement le tournebouloche, avait auparavant permis de peupler de colons les étoiles proches.
Et la mort, elle-même avait été vaincue par l'ascomycine, une drogue anti-agathique.
En s'arrachant du globe terrestre pour se lancer dans l'espace, des cités entières devinrent nomades.
Manhattan, improprement appelée New-York, est une de ces cités ...
Paru en 1967, "La terre est une idée" est un roman de science-fiction à grand spectacle.
Son récit est riche et ambitieux, parfois même un peu tortueux et alambiqué.
Il est imaginatif et précis.
Il est très bien écrit, et certainement très bien traduit.
Il a, sans l'être vraiment, comme des airs d'ouvrage scientifique, philosophique et économique.
Mais que la terre soit une idée n'est que pure imagination !
La réalité n'est qu'errance à travers les étoiles.
Le voyage se poursuivra jusqu'à la fissure, confin désert et mystérieux de l'espace, objet d'épouvante, de solitude et de vide ... jusqu'à que ...
Le suspens est très bien entretenu.
Le récit rebondit, surprend même, et, malgré quelques petites longueurs, tient son lecteur solidement accroché.
Encore faut-il ne pas craindre le vide sidéral ...

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