AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de RomansNoirsEtPlus


Steve Gumuskalem est un gaillard enrobé de 130 kilos qui se lève tôt tous les matins pour aller prendre son poste à l'abattoir où il retrouve ses collègues habituels et ses vaches mortes. Il vit dans un petit appartement toulousain avec sa fille Cécile, lycéenne. Son hobby : collectionner les affiches de cinéma, surtout les plus rares. le week-end il part à la montagne pour se ressourcer dans la nature foisonnante et les arbres centenaires. Comme un besoin de liberté. Steve est un gros mangeur et malgré les avertissements de son docteur il continue à se nourrir sans modération d'une nourriture très peu équilibrée.
Un matin, au guidon de sa vieille Motobécane, il se fait gravement percuté par une voiture ayant grillé un feu rouge. Résultat des courses pour Steve : un trauma crânien, des côtes fêlées et un fémur en sale état. Depuis l'accident Steve a également des absences, un goût pour l'excès alimentaire démultiplié mais aussi certaines nouvelles pulsions aux dramatiques conséquences….
Le titre de ce roman a plusieurs lectures. Vous le comprendrez en le lisant.
Steve en tient le rôle principal et on suit son parcours de plus en plus chaotique au fur et à mesure du récit. L'auteur nous fait littéralement entrer dans la peau du personnage dont on partage tous les excès, tous les débordements et dont on découvre peu à peu tous les changements qui s'opèrent après l'accident.Des petits détails qui se succèdent et qui vont littéralement transformer Steve en un nouveau personnage, dont la perception du monde qui l'entoure se trouble, dont les acquis moraux se craquellent. Étonnamment le personnage de Steve finit par nous toucher par sa spontanéité et une certaine fragilité.
Un roman noir d'une efficacité d'autant plus redoutable que son personnage principal est d'un troublant réalisme .
Je recommande.
Commenter  J’apprécie          200



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}