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Critique de Ziliz


Ziliz
08 septembre 2019
Prof d'anglais dans un lycée de Troyes, Louis Claret est presque sexa- et plus trop sexy. Ses deux filles adultes sont installées à l'étranger, il vit seul depuis son divorce, attend la retraite sans passion - ni pour son boulot d'enseignant, ni pour ses années d'oisiveté à venir.
En l'invitant au vernissage de son expo, le célèbre peintre Alexandre Laudin secoue le cocotier. Ils ont fait un bout de chemin ensemble, vingt ans plus tôt, puisque 'Monsieur Claret' était le prof d'Alexandre.

Quand je lis un roman de JP Blondel, je passe généralement par trois phases : confort/plaisir, agacement, ennui.
J'aime la simplicité de ses histoires, les échos que j'y trouve (je suis de la même génération que l'auteur).
Mais après une dizaine de romans, et même avant, on a le sentiment qu'il tourne en rond, qu'il ne peut s'empêcher de ressasser des éléments de son histoire personnelle : ville de province et parents étriqués, rêves de vie parisienne, expériences homo-sensuelles, métier de prof, déconvenues et regrets d'homme mûr. Cette déprime est contagieuse, on ressort de la lecture vaguement dégoûté - par lui tel qu'il se décrit, et par soi-même...

Je me plains, mais cela ne m'empêche pas d'y revenir à chaque parution, ou presque. Si je croise 'La grande escapade' à la médiathèque, je l'emprunterai certainement.

En attendant, je vais me rouler dans la fange avec JC Grangé et 'La terre des morts'. 😋😜
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