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Critique de MaggyM



Très compliqué, voire impossible, de tenter de livrer un pitch au-delà de ce que dévoile la 4e de couverture.
Sinon, il faudrait vous parler de Mirabelle, d'un perfecto, d'Harlan Cobain, d'une piscine Joséphine Baker, d'un cabaret, de tours de magie, de bonneteau, de toilettes et de trous de vers... Et vous n'y comprendriez rien !

Tolbiac Juillet est mon premier coup de coeur de l'année. Et je n'aurais pas parié sur un coup de coeur dans un tel registre. Parce que dans un premier temps, ce roman est un vrai bordel. On se demande où l'auteur veut nous emmener, on régresse dans le temps, on passe des USA à la France en un clin d'oeil et le prologue nous parlait d'une vache. Franchement, c'est un peu perplexe qu'on avance à tâtons dans l'intrigue.

Et puis,... Et puis, on fait la connaissance de Tolbiac, de son histoire, de ses petits tracas, de son caractère bien trempé, de son langage franc... et on craque pour lui.

Cédric Blondelot nous entraine dans une folle virée à travers le monde des possibles, sur le fil de la ligne du temps, au bord du précipice des questions existentielles, au sommet des origines, au fond des secrets de familles, au détour de l'identité... Ca remue, ça bouge, c'est rock and roll, ça ballotte, ça malmène, ça fait sourire, ça fait même rire, ça émeut, et putain que ça fait du bien ! Parce que ça ne ressemble à rien d'autre, parce qu'on s'accroche à Tolbiac à chaque page, parce qu'on a envie de poursuivre le voyage, parce que nous aussi, on veut connaître le mot de la fin de toute cette histoire !

Bref, j'ai adoré cette lecture. La plume de l'auteur est sûre, parfois poétique, toujours franche et fidèle aux personnages qu'elle incarne. Pour un premier roman, quel bonheur.

Et dire que Cédric Blondelot se destinait à la chimie... et qu'il existe peut-être quelque part dans l'univers un monde où Tolbiac n'existe pas et dans lequel Cédric se préoccuperait d'atmosphère...


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