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Joséphine Baker
Capitaine, Paris m'a donné son cœur, je lui ai donné le mien. Je suis prête à lui donner ma vie. |
Cette semaine, nous vous proposons une série de visites au Musée du Luxembourg avec trois artistes d'aujourd'hui. En compagnie des Pionnières des Années folles, totalement invisibilisées par l'histoire de l'art, Catel revient sur ces modèles d'inspiration pour les femmes d'aujourd'hui, en évoquant leurs questionnements sur le genre, leur sexualité, et nous parle de son modèle absolu : Joséphine Baker. Ses romans graphiques, notamment sur Alice Guy, Joséphine Baker ou encore Kiki de Montparnasse, sont disponibles dans notre librairie boutique, en fin de visite de l'exposition. Rendez-vous mercredi pour la suite ! #MuséeduLuxembourg #Pionnières Exposition « Pionnières. Artistes dans le Paris des Années folles » au Musée du Luxembourg jusqu'au 10 juillet 2022. Infos et réservation : https://museeduluxembourg.fr/fr/billetterie Abonnez-vous à notre chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCyAiVPzrW_o5PuNl6UH3JNg
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Joséphine Baker
Capitaine, Paris m'a donné son cœur, je lui ai donné le mien. Je suis prête à lui donner ma vie. |
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Joséphine Baker
Eh oui ! Je danserai, chanterai, jouerai, toute ma vie, je suis née seulement pour cela. Vivre, c'est danser, j'aimerais mourir à bout de souffle, épuisée, à la fin d'une danse ou d'un refrain.
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Les mémoires de Joséphine Baker de Joséphine Baker
Mademoiselle Joséphine Baker éclata de rire quand je lui suggérai, la première fois que je la vis en particulier - à la fin de l'année 1926 - l'idée d'écrire ses mémoires.
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Mémoires de Joséphine Baker
Il y a peu de temps encore, quel contemporain de ce spectacle aurait imaginé « L’Oiseau des îles », - « La Belle Sauvage » _, « La Vénus noire », - « L’Idole d’ironie et d’or » faire son entrée au Panthéon ? Ce mardi 30 novembre 2021, Paris et la France ne lui ont pas dit « Adieu » - comme quarante-six ans plus tôt sur les marches de la Madeleine, festonnée alors d’obsèques nationales -, mais « Bonjour ! », devant la neuve éternité qui l’accueillait. L’hommage de la Nation élevait son nom à l’égal de celui des grands dispensateurs du Bien public. Humble, viscéralement, elle aurait repoussé cette couronne trop lourde à porter pour le commun des mortels… Et cependant, nous ne rêvons pas. C’est bien une ancienne enfant des rues qui partage dorénavant la chambre mortuaire de Maurice Genevoix.
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Mémoires de Joséphine Baker
Chaque pays nouveau – qu’on le veuille ou non – éclaire et transforme un peu le voyageur perméable aux impressions imprévues, sensible au chant secret d’une langue et d’un paysage des âmes qu’il ne connaissait pas sinon par intermédiaires qui trahissent toujours la vérité, ce qu’elle a de plus fin, ou de plus fragile, de plus elle-même, de plus irréductible à double traduction, à toute vulgarisation.
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Mémoires de Joséphine Baker
Du caoutchouc. J’ai encore ses semelles qui claquent dans mes oreilles. Louis Douglas, il imitait tous les bruits du monde, le cheval de course et le chemin de fer… pan pan pan pan pan – pan pan pan – dans un décor noir avec une petite église blanche. |
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Mémoires de Joséphine Baker
Claire et droite, sa route leur a été révélée sans l’ambiguïté d’une courbe où l’existence dissimulée d’un chemin de traverse, sans un seul écart dans les fossés des choix accommodants… La route de ceux qui accomplissent avant de songer à s’accomplir.
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Comment s'appellent les deux héroïnes ?