Citations sur Philippine Lomar, tome 2 : Le Braqueur des coeurs (24)
Je savais depuis longtemps qu'il avait les moyens de mettre le feu à la cité, mais ce poète de l'explosion avait choisi ce soir d'enflammer le ciel.
Géraldine me parla, comme un robinet qui s'ouvre, joint pété, flot continu.
J'habite au dernier étage d'une tour construite comme une fusée en béton qui ne partirait jamais.
Je domine le reste de la cité. C'est vertigineux le jour mais c'est encore plus beau la nuit.
- Pourquoi ai-je décidé de me lancer là-dedans ? Tout d'abord parce que les privés sont rarement des femmes. Ensuite parce que les détectives ne sont jamais des ados. Et surtout, parce que tout le monde m'a vivement déconseillé de le faire. Mais comme je suis plus têtue qu'un têtard tentant de tenir tête à une tortue tenace, je suis donc devenue détective privée, voilà !
Je veux savoir qui a fait le coup, je veux leurs noms, leurs adresses, et leurs tailles pour les cercueils!
Je ne suis qu'un crachat qu'on écrase en passant, et qui n'arrivera jamais à la cheville de toutes ces filles que je m'éprise.
Je m'efforçais de paraître aussi zen qu'un lama.
Elle lev le menton vers le ciel qui s'en foutait.
A Roubaix, comme partout, y a des mauvaises herbes et de belles idées qui poussent.
Les caves sont un vrai supermarché, on peut tout trouver pour s'équiper.