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Critique de saphoo


saphoo
10 décembre 2017
Et voilà un Bobin encore apprécié, je ne m'en lasse pas, chaque livre de cet auteur c'est un enchantement. Vous ouvrez le livre et c'est comme si vous pénétriez dans un univers où tout semble si simple, si naturel, si serein.
Christian Bobin vous invite chez lui, sans manières, il vous ouvre sa porte sans un mot, juste un sourire d'acquiescement, comme deux étrangers qui se reconnaissent sur une autre galaxie. Puis à pas feutrés, on se dirige vers sa fenêtre, l'ouvre en grand et ô merveilles , la magie opère.
Alors accoudé sur le rebord, il vous suffit d'admirer, d'écouter, d'humer, ce chant de paradis, cette merveille de la nature, cette magie de la vie tout simplement. Ce petit merle au bec d'or, chez moi aussi me surprend de ma vitre, et quand j'ai lu ce passage, je me retrouve tout à fait dans les mots de Christian Bobin. Savoir regarder, apprécier simplement et humblement toute cette beauté qui nous entoure. Bien sûr, vous allez dire, c'est facile quand on habite la campagne pour seules voisines des vaches ! Mais alors, je répond, évader vous par les livres comme le fait l'auteur, premier récit de ce recueil, arrivé à la gare, tant de monde, et personne à la fois, il ouvre un livre et le voilà ailleurs, loin de ce tumulte.
Un bel hommage aux livres, à l'écriture, aux disparus, aux êtres aimés, une ode à la nature, à la simplicité des choses, et tant de petites choses qui rendent la vie si différente, si belle.
Ouvrez donc cette fenêtre et contempler le monde de Bobin, je la laisse souvent ouverte pour entendre dans ce brouhaha de ce monde, le chant d'un ailleurs, une échappatoire toute simplement vitale. C'est un baume pour l'âme, un sourire pour le coeur, un soleil éternel.
Merci Monsieur Bobin de dire si bien les choses si infimes soient elles avec si peu de mots, juste un ressenti qui fait écho dans nos propres existences, un peu dans la marge du temps, dans la frénésie de ce monde qui semble peu nous convenir.
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