Ce roman aurait pu être un petit bijou…
En quelques phrases bien mises, je traverse les siècles pour retrouver Yi, la jeune fille à l'apparence frêle mais à l'ambition démesurée. Elle me fait découvrir la Cité Impériale et avec ses yeux d'amandes, je contemple les splendeurs cachées des pavillons, la vie « rêvée » des concubines, le pouvoir insoupçonné des uns et la perfidie des autres, le protocole dans tous les gestes mêmes anodins et surtout les cimes de l'espoir précédant le précipice de la solitude.
Mais, ce qui me fascine, le plus, dans ce récit se sont les coutumes ancestrales et tous les secrets bien gardés de la Cité Violette et révélés par un Ennuque. Cette première partie du roman est un ravissement de charme et de douceurs orientales mais le style débridé a tout gâché et de la poésie on passe à la vulgarité et à l'obscénité même et de là ma grande déception.
Finalement «
La vallée des Roses » n'est qu'un récit érotique à ne pas mettre entre toutes les mains.
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