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Critique de LydiaB
Jean Bodel (fin XII°s – 1210?) fut un jongleur conscient de l'utilité de mêler les recettes du comique populaire et du merveilleux à grand spectacle aux genres dits « sérieux ». Il fut sans doute engagé pour une partie de sa carrière par l'échevinat d'Arras, désireux de rehausser son prestige en commandant un certain nombre d'oeuvres poétiques d'un ton nouveau.
Auteur prolifique, il toucha à tous les genres, depuis la chanson de geste ("Les Saisnes", restée inachevée), jusqu'à la poésie lyrique, en particulier les fameux "Congés", datés de 1202, qu'il écrivit à l'adresse de ses concitoyens au moment où, atteint de la lèpre, il dut quitter la ville pour se retirer dans une léproserie avant de mourir vers 1210.
"Le Jeu de Saint Nicolas" (écrit vers 1200), racontant la conversion des sarrazins au christianisme, est un Miracle traditionnel , mais la légende grecque dont il s'inspire est « modernisée » par Bodel qui semble décrire ses contemporains plutôt que d'hypothétiques « larrons » orientaux. L'humour intervient par ailleurs en la personne de Saint Nicolas, qui devient ici le patron des naïfs, des étourdis et des étudiants.
A découvrir !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Auteur prolifique, il toucha à tous les genres, depuis la chanson de geste ("Les Saisnes", restée inachevée), jusqu'à la poésie lyrique, en particulier les fameux "Congés", datés de 1202, qu'il écrivit à l'adresse de ses concitoyens au moment où, atteint de la lèpre, il dut quitter la ville pour se retirer dans une léproserie avant de mourir vers 1210.
"Le Jeu de Saint Nicolas" (écrit vers 1200), racontant la conversion des sarrazins au christianisme, est un Miracle traditionnel , mais la légende grecque dont il s'inspire est « modernisée » par Bodel qui semble décrire ses contemporains plutôt que d'hypothétiques « larrons » orientaux. L'humour intervient par ailleurs en la personne de Saint Nicolas, qui devient ici le patron des naïfs, des étourdis et des étudiants.
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