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Critique de Alfaric


Avec ce tome 10, Boichi continue de transformer son manga de baston et d'humour avec un peu de cul en manga de cul et d'humour avec un peu de baston. C'est l'arc de la K-POP, mal aimé des lecteurs y compris des fans de Boichi, et il faudra attendre le tome 12 pour l'histoire retrouve véritablement son cours…

Les nouveaux patrons de Ken (qui ne savent pas que leur patron à eux, en fait c'est Ken), sont dans un délire de fonder un girls band de bombes sexuelles. Évidemment c'est pour « niquer 200 poulettes » (à savoir les candidates des auditions), et transformer les 4 élues en « esclaves sexuelles corvéables à merci » (qu'ils veulent prostituer à des gens comme d'habitude riches et puissants qui s'autoproclament haute et bonne société malgré leur totale immoralité). Ken le puceau veut les protéger à tout prix de ces deux prédateurs sexuelles à la Strauss-Kahn, Weinstein, Epstein et tant d'autres, et les deux compères ont chacun leur stratégie pour s'en débarrasser :
- le génie de stonba Kim Gae-ha est faible avec les forts d'un manière pathétique et affligeante, et est fort avec les faibles d'une manière arrogante et méprisante… il demande au gang de Ken de s'occuper du cas Ken à sa place sans savoir qu'il s'adresse aux amis et aux subordonnés de Ken qui attendent le meilleur moment pour lui rabattre son caquet (à Yan Tae-shin, pas à Ken hein)
- le producteur véreux Yan Tae-shin lui est persuadé que le reste de l'humanité en vaut pas mieux que lui, donc il veut que Ken le puceau transgresse ses propres règles en couchant avec l'une de ses protégées, et il multiplie les situations à haut danger (collocation dans un 9m2, séance de photos coquines, séance de relaxation dans un bain mixte)
Pour Ken c'est le début du calvaire, puisque les 4 bombes sexuelles semblent méchamment en vouloir à son chibre de puceau, qui lui ne comprend pas pourquoi il y a autant de luxure autour de lui :
- Kae-Ly Kim est la soeur de Kae-Lyn Kim, et elle flash immédiatement sur Ken avant de le chauffer à mort comme n'avait pas arrêté de le faire sa jumelle
- Jang Ah-jung est top model fille à papa chef d'un parti politique bien en vu en Corée du Sud
- Mihiro Sakuragi est une japonaise à la poitrine très conquérante adepte du BDSM
- Na Yung-Jeon est une sylphide asio-américaine à la beauté « très naturelle »

Boichi se complaît encore à mettre des top models en petites tenues dans des situations scabreuses et des poses explicites : nous sommes dans le manga érotique voire pornographique, et je n'ai pas une expertise suffisante dans ce domaine pour en juger comme il se doit… Mais c'est plus ou moins désamorcé par le fait qu'on soit dans la critique pour ne pas dire la satyre sociale. le monde est pourri, mais c'est les pourris et leurs amis qui l'ont rendu ainsi !
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