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Critique de cicou45


Cet ouvrage, bien que qualifié de poésie, allie en réalité différents genres. En effet, bien que composé d'alexandrins, celui-ci de divise en quatre chants qui, chacun est porteur d'une doctrine sur l'art de bien composer ou décrire, que ce soit des poèmes ou encore des pièces de théâtre. Aussi, dans ce long poème, Boileau nous expose-t-il, et là se trouve vraiment le génie du poète, toutes les règles qui, selon lui, doivent être réunies pour que l'oeuvre soit parfaite.
Dans le premier chant, l'auteur nous explique d'abord que tout le monde n'est pas prédisposé à écrire ; il faut posséder un sens inné d'où ressortira le génie de l'écriture. Dans les deuxième et troisième chants, Boileau passe en revue les divers genres de poésie et de théâtre. Ici, le lecteur ressent bien une certaine aversion de l'auteur pour la poésie qu'il considère comme un art mineur alors qu'il place le théâtre sur un véritable piédestal en disant de celui-ci qu'il s'agit d'une oeuvre éternelle.
Enfin, il termine, dans son dernier chant, en chantant une éloge de la parole qu'il considère comme le pouvoir créateur de toute chose.

Bien que l'ayant lu il y a déjà plusieurs années, j'ai trouvé cette oeuvre remarquable puisqu'elle réussit à faire passer un message au lecteur sans que cela devienne pénible à lire puisqu'il évite les formes traditionnelles d'essais ou encore d'ouvrage de référence mais utilise un moyen détourné : celui de la poésie. Pourquoi ai-je retiré la cinquième étoile à cet ouvrage ? Tout simplement parce que j'ai été légèrement déçue par le deuxième chant dans lequel Boileau rabaisse l'art de la poésie. Ouvrage qui reste à découvrir cependant !
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