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Critique de Lison50


J'ai voulu me rendre compte de ce que donnerait la relecture de certains ouvrages du tandem littéraire Boileau-Narcejac, très lu autrefois et qui semble à présent à peu près passé aux oubliettes. Après Celle qui n'était plus, Les louves…

L'histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale : deux hommes s'évadent d'un stalag pour aller se réfugier à Lyon chez la marraine de guerre du premier, Bernard, qui meurt pendant l'évasion, tandis que le second, Gervais, décide de prendre sa place en usurpant l'identité de son ami. Empêtré dans son mensonge, coincé entre Hélène, la marraine, et la soeur de celle-ci qui se détestent, la situation va peu à peu lui échapper.
Et comme on est chez Boileau-Narcejac, les maîtres de la machination diabolique, on attend de savoir qui sera la victime de ce petit jeu de dupes…

Au regard de ce qui s'écrit de nos jours, l'intrigue est sans doute un peu simpliste et le dénouement prévisible. Cependant, on ne s'ennuie pas un instant, les auteurs instillant des petits mystères, par exemple le rôle trouble de la soeur d'Hélène, ou des événements relançant le suspense comme l'arrivée impromptue de la soeur de Bernard. Mais le scénario est surtout soutenu par la qualité de l'écriture : le huis clos oppressant, l'ambiance lugubre sont tangibles et les tourments intérieurs de Gervais finement analysés.

Voilà donc un bon roman bien écrit et qui tient en haleine jusqu'à la toute fin… mais chut, je n'en dis pas plus et vous invite à entrer à votre tour dans l'univers machiavélique de Boileau-Narcejac.
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