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Critique de umezzu


Troisième cycle, troisième période période historique, troisième génération de Saint-Hubert, et troisième dessinateur... C'est d'ailleurs sur ce dernier point que cet album déçoit le plus.
Les traits sont faciles, les visages semblent sortir d'un manga, et on peine à retrouver les traits des héros du cycle précédent. Quant aux magnifiques décors de Paris de la période Napoléon III, ils deviennent quasiment absents.
L'intrigue se resserre sur les drames familiaux. La complexité des relations familiales nécessite d'ailleurs maintenant un arbre généalogique en début d'album. Alors que l'unité des Saint-Hubert semblait de retour, les cousins se dispersent entre Joseph de Saint-Hubert, sûr de son fait comme directeur de la banque BGI, son demi-frère Achille, jaloux et vaniteux, et leurs trois cousines un peu écervelées.
Côté finances, rien de vraiment croustillant : une évocation de la faillite d'une banque catholique – conservatrice, l'Union Générale, en 1882, et une mauvaise information des marchés sur la crise du Tonkin en 1885, qui a permis des opérations d'initiés.
Cet album est le plus faible depuis le début de cette série. Restent quelques pages de documentation finale toujours intéressantes.
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