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Critique de coquinnette1974


Je remercie Babelio et les éditions La Bouinotte pour l'envoi, dans le cadre de la masse critique de juin de l'ouvrage : Un goût de sucre et de miel de Léandre Boizeau.
C'était un petit garçon à la mèche trop longue et au regard trop libre.
Dans cette petite ville des lendemains de la guerre, Léandre, le fils de « La Manouche », apprend tôt le prix de la différence.
Mais il y gagne le goût de la liberté, au fil d'une vie de forain rythmée par les fêtes de villages d'un pays qui a tellement besoin de s'amuser.
Au centre d'un univers intime de marchands de peaux de lapins et autres « vendeurs de rêves », dans les effluves de nougat rouge, Léandre vit et rêve, travaille, aussi, à l'âge des jeux insouciants.
Un goût de sucre et de miel est un très joli livre, témoignage d'une enfance dans les années 1940 d'un petit garçon considéré comme « le fils de la Manouche ».
Léandre est né en juin 1940, au début de sa vie il ne connaît son père que comme la photo sur le buffet.
Quand son papa revient de la guerre, le petit garçon va commencer à aller sur les routes avec ses parents, vendeurs ambulants. Sa maman fabrique du nougat rouge selon une recette de famille. Ensemble ils vont dans les villages voisins vendre des confiseries, de la vaisselle. Léandre aura même au début un stand de pêche à la ligne.
Une vie simple, mais heureuse. Une vie tellement différente de notre époque, loin des jeux vidéos et d'Internet.
Léandre est un enfant heureux, même si son papa a vécu de drôles de choses pendant la seconde guerre mondiale c'est un homme bon. Il aime son fils, sa famille, et ils lui rendent bien.
J'ai aimé découvrir l'enfance de ce petit garçon devenu grand. Il est attachant, nous voguons dans ces souvenirs et certains passages sont très touchants.
Il n'est pas vraiment forain à mes yeux, c'est plus une famille de vendeurs ambulants. D'ailleurs, c'est ce qu'affirmait ses parents et donc le jeune Léandre. Il a commencé à travailler très jeune sur les routes, il a quand même été à l'école en parallèle puisqu'il est devenu instituteur. Certes pour les gens du village sa mère était considéré comme une manouche pourtant ils n'en n'étaient pas vraiment. Ils avaient une maison, une vie simple, prenaient soin les uns des autres. Une famille comme tant d'autre :)
L'écriture est fluide, j'ai pris plaisir à lire ce joli témoignage qu'est Un goût de sucre et de miel.
Quel dommage que je ne puisse pas goûter ce nougat rouge dont nous parle si bien Léandre Boizeau.
Je vous invite à le lire à votre tour si vous aimez ce genre d'ouvrage.
Petit plus : à la fin on trouve un album rempli de ses photos d'enfance, ce qui permet d'encore mieux nous immerger dans l'ambiance.
Ma note : quatre étoiles.
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