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Critique de Nadouch
Tout d'abord, un format inhabituel pour une BD, puisqu'on dépasse de loin la quarantaine de pages réglementaires. Et c'est d'ailleurs bien agréable, on se dit à l'avance que l'on va rentrer dans une histoire touffue, ce qui est le cas.
Les Anglais ont l'idée d'aller coloniser la Terra Australis, et pour ce faire, les marins et soldats sont accompagnés de colons un peu spéciaux : des prisonniers sortis des geôles londoniennes pleines à craquer.
Dès le début, ambiance glauque de cette fin 18ème siècle, dureté de la société d'en bas à côté de la froideur anglaise de la société d'en haut. Tout est très bien rendu dans le trait, en noir et blanc : illustrations compactes et denses, riches à souhait. Car s'il y a un élément qui m'a particulièrement plu, c'est bien l'illustration : sans une seule couleur, on a pourtant des paysages et des portraits d'une beauté et d'une précision absolues !
Plus de la moitié du livre se passe avant l'arrivée en terre australe (préparatifs, voyage) et c'est là que le bât blesse un peu : la mise en place est très longue et dense, il y a beaucoup de personnages à assimiler et malheureusement j'ai dû manquer d'attention car par la suite, j'avais parfois du mal à me souvenir de qui était qui.
C'est la seule chose qui m'empêche de faire de cette BD un coup de coeur. En revanche, chapeau bas au travail d'historien et à un scénario parfait.
Les Anglais ont l'idée d'aller coloniser la Terra Australis, et pour ce faire, les marins et soldats sont accompagnés de colons un peu spéciaux : des prisonniers sortis des geôles londoniennes pleines à craquer.
Dès le début, ambiance glauque de cette fin 18ème siècle, dureté de la société d'en bas à côté de la froideur anglaise de la société d'en haut. Tout est très bien rendu dans le trait, en noir et blanc : illustrations compactes et denses, riches à souhait. Car s'il y a un élément qui m'a particulièrement plu, c'est bien l'illustration : sans une seule couleur, on a pourtant des paysages et des portraits d'une beauté et d'une précision absolues !
Plus de la moitié du livre se passe avant l'arrivée en terre australe (préparatifs, voyage) et c'est là que le bât blesse un peu : la mise en place est très longue et dense, il y a beaucoup de personnages à assimiler et malheureusement j'ai dû manquer d'attention car par la suite, j'avais parfois du mal à me souvenir de qui était qui.
C'est la seule chose qui m'empêche de faire de cette BD un coup de coeur. En revanche, chapeau bas au travail d'historien et à un scénario parfait.
