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Cette BD a un intérêt historique certain. En un peu plus de 500 pages de grande aquarelles ou de petits dessins nerveux, toujours en noir et blanc, elle nous raconte les origines de l'Australie, initialement colonie pénitentiaire de la couronne britannique à la fin du XVIIIème siècle.

De l'expédition à travers les océans aux raisons politiques de ces déportations, en passant par les relations avec les aborigènes ou les anecdotes sur les noms des lieux, les thèmes abordés sont nombreux, et j'ai appris beaucoup de choses.

En outre, le récit n'est pas scolaire et linéaire, mais s'attache au contraire à plusieurs personnages : le commandant Arthur Philip, des bagnards, un prêtre, un aventurier, un aborigène "apprivoisé", un ancien esclave américain devenu libre après la Guerre d'Indépendance, un militaire habitué à la guerre et à l'ordre... Nous découvrons ainsi une multitude de points de vue, entre idéalisme et désespoir, entre rêves de liberté et résignation.

Cela dit, ce livre souffre à mon sens de la comparaison avec un excellent téléfilm que j'ai vu il y a quelques mois sur Arte sur la même thématique. L'histoire est ici un peu longuette et elliptique, alors qu'elle était très rythmée et fluide à l'écran.

En outre, j'ai eu beaucoup de mal à suivre les petites histoires au sein de la Grande Histoire à cause de la ressemblance entre certains personnages : autant j'ai apprécié les dessins de paysages, que ce soit le panorama de Londres, les tempêtes de l'Océan ou la tranquillité de Botany Bay, autant j'ai trouvé les personnages caricaturaux : les Noirs ont des têtes assez choquantes de gorilles, tandis que les Blancs sont tous pareils, ou presque... Difficile de saisir les nuances quand on ne sait pas si on regarde Lord Philip ou un prisonnier !

A lire donc surtout pour se souvenir que l'Australie est un pays encore plus jeune que les Etats-Unis, peuplé au départ des "rebuts" de la Grande-Bretagne... un pays qui ne faisait pas du tout rêver les Européens comme c'est le cas aujourd'hui !

Challenge Pavés 13/xx
Challenge Atout Prix 16/xx
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Au XVIIIe siècle, l'Australie fait rêver les Européens. On sait qu'il existe un vaste continent là-bas, dans le sud du Pacifique, quelques explorateurs téméraires y ont même déjà débarqué, mais personne n'a encore revendiqué sa possession ni percé tous ses mystères. Jusqu'à ce que l'Angleterre ne se décide à prendre les devants... Il faut dire que « Botany bay », comme on l'appelle à l'époque, représente pour les Britanniques une formidable opportunité qui leur permettrait de désengorger leurs prisons et d'exiler enfin les prisonniers condamnés à la déportation et qui pourrissaient jusqu'à présent dans les geôles londoniennes. En 1787, onze navires quittent l'Angleterre et un an plus tard, après un voyage interminable et éprouvant, est officiellement fondée la colonie pénitentiaire de Nouvelle-Galles du Sud. L'aventure commence ! Avec cet ouvrage de plus de cinq cent pages Laurent Frédéric le Bollée et Philippe Nicloux entreprennent de nous narrer par le détail cette arrivée des Européens en Australie et les circonstances de la fondation de la première colonie anglaise sur le territoire. Un projet d'une grande ambition pour un résultat d'une qualité exceptionnelle en grande partie due à la qualité de la documentation et à la variété des thèmes abordées.

L'ouvrage se découpe en plusieurs parties nous invitant à découvrir les étapes majeures de cet événement historique, le tout avec un luxe de détails afin de bien faire prendre conscience aux lecteurs de tous les enjeux que représente cette colonisation de l'Australie pour l'Angleterre, et à plus vaste échelle pour l'Europe et ses colonies. L'ouvrage consacre ainsi autant de tant à l'arrivée des colons et à leur installation dans le Pacifique qu'à l'organisation de l'expédition encouragée par Lord Sydney ou encore au voyage en mer imposé aux déportés avant de parvenir enfin à destination. L'occasion pour les auteurs d'aborder quantité de sujets, des conditions de déportation des esclaves à la vie dans les prisons anglaises en passant par l'importance des expéditions scientifiques menées à l'époque dans des territoires encore peu connus, la vie à bord d'un navire, le fonctionnement de la hiérarchie dans la marine britanniques... L'ouvrage permet évidemment aussi de mieux comprendre en quoi consistait la politique impérialiste menée par les Européens et nous en apprend surtout beaucoup sur les relations tissées par les colons avec les autochtones, les fameux aborigènes.

Les deux auteurs ne commettent toutefois pas l'erreur de nous proposer un récit désincarné qui ne serait qu'une succession de faits détaillés et qui ne mettrait en lumière que des personnages illustres ayant joué un rôle clé dans cette aventure. Outre le capitaine Arthur Philip, chef de l'expédition et gouverneur de la future colonie, l'ouvrage se focalise surtout sur des personnages secondaires, qu'ils soient fictifs ou non, afin de multiplier les points de vue et de dresser un portrait le plus réaliste possible de l'événement. On découvrira ainsi en même temps que l'histoire de la colonisation de l'Australie celle du petit John Hudson, orphelin d'une dizaine d'années condamné pour vol, celle de l'impressionnant Caesar, ancien esclave en Amérique et à la carrure de géant, celle du très correct lieutenant Ralph Clark, dévasté de devoir quitter son épouse et son jeune fils, celle de Bennelong, premier aborigène avec lequel les Anglais entreprirent de communiquer, et bien d'autres encore. Outre le travail de documentation et la qualité du scénario et des personnages on peut également saluer celle de la plume de Laurent Frédéric le Bollée qui sait se faire très poétique mais aussi très lucide et plus incisive. Un mot, pour finir, sur les sublimes graphismes de Philippe Nicloux qui réalise des planches absolument remarquables dont certaines me marqueront longtemps (la double page illustrant l'intérieur d'un bateau négrier, le combat opposant un requin à une baleine...)

Laurent Frédéric le Bollée et Philippe Nicloux réalisent une belle prouesse avec cet ouvrage qui nous raconte par le menu l'une des plus grandes aventures du XVIIIe et où le lecteur assiste, fasciné, à la naissance d'un pays mais aussi à la mort d'une civilisation. Une lecture indispensable !
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Une fresque phénoménale de plus de 500 pages se déroule sous nos yeux à la lecture de cette BD qui relate la déportation de milliers de prisonniers anglais vers l'Australie à la fin du 18e siècle.
Tous les aspects sont abordés : les raisons politiques de se débarrasser de ces prisonniers, les conditions socio-économiques de l'époque, le contexte historique et la conquête de nouveaux territoires par l'Angleterre, la traversée qui dure plusieurs mois, l'arrivée sur ces terres inconnues, les rapports avec les aborigènes...

L'auteur a choisi de s'attacher plus particulièrement à quelques personnages emblématiques afin de créer une empathie envers eux, que ce soit des prisonniers, un commandant de la marine, un prêtre, un explorateur etc...
Je n'ai pas trop accroché avec les dessins mais cette BD est un formidable témoignage sur la naissance de l'Australie, peuplée par ceux que l'Angleterre considérait comme des rebuts de la société.
Tout y est expliqué simplement : les inégalités, les injustices, la raison d'Etat, les conditions de vie sur cette terre où tout était à faire et ce , aussi bien du point de vue des bagnards que des marins et autres personnes civiles qui se sont retrouvées ici sans être condamnées à quoi que ce soit.
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En Angleterre, en 1786, la justice a la main lourde pour les miséreux. le gibet de Tyburn tourne pourtant à plein régime mais dans les sinistres prisons de Londres, s'entasse dans la promiscuité, un peuple famélique toujours plus nombreux. Des criminels, assassins et violeurs, des prostituées, des gens endettés mais aussi des enfants comme John Hudson, neuf ans coupable d'un petit larcin, d'anciens esclaves des Amériques, comme Caesar. Cette population devient menaçante pour les autorités.

Ainsi est né le projet de les déporter à Botany Bay pour fonder une colonie pénitentiaire sous l'autorité du gouverneur Philip, un marin discipliné mais pas vraiment convaincu de cette mission. Faire d'une pierre deux coups, amener une pépite supplémentaire à la couronne, et résoudre une question sécuritaire, voici le récit de l'organisation d'un choc de civilisation, dans une terre habitée depuis des temps immémoriaux.

Ce roman graphique de 500 pages, très documenté sur tous les personnages cités nous raconte l'Odyssée de cette première expédition qui est à l'origine de la fondation de Sydney. Les auteurs ont mis plus de 5 ans à la réaliser et l'on suit le destin de chacun des protagonistes évoqués dans ce projet fou, un périple depuis Plymouth en passant par Ténériffe, Rio, le Cap avec 11 bateaux et 1500 personnes à bord.

Une lecture passionnante, et c'est KrisPy avec sa superbe chronique, qui m'a donne envie de me plonger dans cette histoire de l'Australie qui rencontrait alors mon intérêt pour les peuples premiers de ce pays.

Embarquez pour le temps du rêve et de l'histoire dans lequel la naissance des pays est souvent à la croisée de bien des tragédies .



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Je n'ai pas l'habitude de lire des BD mais j'ai été surprise et intéressée par ce pavé ... Attention installez vous confortablement, pour découvrir l'histoire de la colonisation de l'Australie, une épopée fascinante et cruelle qui nous est livrée en 500 pages.

LF Bollée connaît bien son sujet, il s'est bien documenté et il nous dit « l'Australie je l'ai écrite pour ne pas la perdre » c'est donc un passionné de cette île, en cela je le rejoins.
L'histoire débute vers 1783-1784, nous apprenons comment germe l'idée de déporter les prisonniers, vers cette terre alors inconnue. En effet les prisons anglaises déjà insalubres sont devenues trop petites et l'Angleterre vient de perdre ses colonies en Amérique. Par ailleurs, depuis 1739 elle a été presque toujours en guerre, la situation économique est déplorable, le peuple sans travail a faim, il multiplie les vols et les petits larcins pour se nourrir et la criminalité est en augmentation. On sait aussi, que le Capitaine Cook en 1770 vient de découvrir une terre Australe, et il décrit cette terre comme un Paradis. Voilà ! L'idée fait son chemin… Une flotte est affrétée et l'aventure commence …
LF Bollée nous brosse d'excellents portraits, notamment celui de Arthur Phillip son caractère et sa personnalité font de lui un humaniste qui tentera de respecter et de faire respecter les populations d'aborigènes. On connaît l'histoire ça ne sera pas le cas des autres gouverneurs…
Philippe Nicloux nous livre un superbe graphisme en noir et blanc, foisonnant de détails ; la lumière et la poésie jaillissent de chaque dessin, c'est une belle réussite et un plaisir esthétique !


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En 1787, l'Angleterre vient de perdre l'Amérique suite à la guerre d'indépendance et les geôles londoniennes débordent. le roi George III et ses conseillers, souhaitant à la fois conquérir de nouvelles terres et faire de la place dans les prisons, décident d'expédier 1500 détenus vers la Terra Australis Incognita découverte par James Cook vingt ans plus tôt pour créer une nouvelle colonie. Soldats, bagnards et même quelques prisonnières embarquent sur onze navires pour une traversée de neuf mois. A 24 000 kilomètres de la perfide Albion, les premiers pas dans une anse soigneusement choisie et baptisée Sydney seront tout sauf une sinécure…

Laurent-Frédéric Bollée et Philippe Nicloux prennent leur temps pour retracer la saga de ces pionniers envoyés sans états d'âme afin de peupler la future Australie. Ils relatent dans le détail la préparation de l'expédition, le périple en mer et l'installation définitive sur place. Entrelaçant les points de vue de nombreux protagonistes réels ou fictifs (Arthur Philipp, premier gouverneur de la colonie, Caesar l'ancien esclave ayant fui l'Amérique, John, orphelin condamné à la déportation alors qu'il n'avait que 9 ans ou encore Bennelong un aborigène capturé par les arrivants afin de lui enseigner leur langue et l'utiliser comme interprète auprès des populations locales), ils créent un véritable docu-fiction qui, bien que souffrant de quelques longueurs, s'avère dans l'ensemble passionnant.

Cet album est une brique, un pavé, que dis-je, un parpaing ! Pas simple de manipuler un tel objet-livre. Mais une fois trouvée la position de lecture idéale, on se laisse embarquer avec plaisir vers ce fascinant pays-continent qu'est l'Australie. Il y a forcément un coté un peu scolaire dans cette fresque historique foisonnante. Mais ce style didactique n'est pas gênant car l'équilibre entre la petite et la grande histoire est parfaitement trouvé. A mon goût les pages dédiées aux préparatifs et à la traversée occupent une place trop importante par rapport à l'installation sur place, mais cela reste un détail.

Niveau dessin, Philippe Nicloux s'est sans conteste lancé dans le projet le plus ambitieux de sa carrière. Quatre années auront été nécessaires pour réaliser l'ensemble. Son trait souple et nerveux est un régal de maîtrise. La majeure partie de l'album se déroulant dans des espaces sombres et confinés (prison ou bateau), le travail sur la lumière et « les éclairages » a demandé une minutie particulière. L'utilisation de nombreuses nuances de gris permet par ailleurs de jouer sur les différentes atmosphères, des rues mal famées de Londres au bush australien. Aussi incroyable que cela puisse paraître, toutes les planches ont été réalisées par ordinateur avec le logiciel Manga Studio. J'avoue je suis plus que bluffé par le résultat final !

Ambitieux, instructif et graphiquement imparable, Terra Australis est une incontestable réussite. Ce n'est certes pas un coup de coeur mais je dois reconnaître que des leçons d'histoire comme celle-là, j'en veux bien tous les jours.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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13 Mai 1787, Portsmouth, Angleterre : une flotte d’une dizaine de navires plein à ras-bord de 700 prisonniers, dont quelques femmes, de plus de 300 marins et soldats, d’animaux, et de nourritures, prennent enfin le large après presque deux ans de préparations. Cette flotte part rejoindre Botany Bay en Terre Australe, découverte par le capitaine Cook en 1770.
En ces temps de disette, les prisons sont pleines et la misère partout dans les rues des villes. C'est pourquoi le « bon roi Georges » prend la décision de « purger » Londres à l’aide de la colonisation. Devant l’échec américain, et sous les conseils d’un certain Lord Sydney, aidé de l’officier de marine Arthur Phillip, La Terra Australis Incognita est choisie pour agrandir le territoire anglais.
Le voyage va durer 8 mois. Et au terme de celui-ci, tout reste à commencer…
Excellent roman graphique historique que nous livrent-là Le Bollée au scénario, et Philippe Nicloux au dessin. Dessin d'ailleurs, qui ne va pas sans rappeler le trait fort d'un Will Eisner, doué pour faire ressortir les expressions des visages et la force des paysages, en un dense noir et blanc vivant. L'histoire elle, est le fruit d'une longue réflexion et de nombreuses années de recherches sur cette période assez floue qu'est la découverte et la colonisation de l'Australie.

Et j'ai l'immense honneur de plonger pour la première fois dans un challenge Babelio...
Challenge pavés 2015-16
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Au XVIIIème siècle, les prisons anglaises croulent sous les condamnés. Depuis la Révolution Américaine, le pays ne peut plus les envoyer en déportation de l'autre côte de l'Atlantique. C'est alors que germe l'idée de créer une colonie en Terra Australis, pays encore inconnu mais dont Cook a dit grand bien au retour d'une de ses expéditions. En 1787, Arthur Phillip, désespéré d'atteindre un jour le grade d'amiral, est chargé de l'organisation de cette première déportation massive de prisonniers, commandant la flotte de plusieurs navires et devant devenir le gouverneur de cette nouvelle possession de la couronne britannique. A bord des navires, on peut aussi bien trouver des marins, des soldats, des scientifiques, des prisonniers jeunes et vieux et des prostituées. Tous partent pour un monde inconnu, effrayant, peuplé de naturels mais où il peut exister l'espoir d'une vie meilleure …
Certains ne sont pas tentés de lire des bandes dessinées ou des romans graphiques mais quand on voit certains albums de qualité comme celui-ci, on se dit forcément qu'ils passent à côté de quelque chose ! Tout le monde connait la façon dont l'Australie a été colonisée par les Britanniques, avec l'envoi massif de prisonniers en tous genres, encadrés sur place par des soldats. Mais avec ce pavé, on découvre le parcours de personnages plus ou moins connus, comme Arthur Phillip, sa rencontre ratée avec La Pérouse de passage sur les côtes australiennes, pourquoi la ville de Sydney portera ce nom. Mais les auteurs ont aussi donné un visage aux déportés : il y a John Hudson, condamné pour vol alors qu'il n'a que neuf ans, Black Caesar, un ancien esclave noir des colonies américaines, il y a toutes ces femmes qui, avec leur corps, espèrent survivre et la rencontre avec les naturels, dont Bennelong qui apprendra l'anglais et qui se liera d'amitié avec Phillip. Les dessins noir et blanc, crayonnés avec des nuances de gris, sont superbes. Les décors sont grandioses, les scènes de ville animées comme pouvait l'être le Londres de cette époque, les scènes de mer fleurent bon l'air marin et la houle semble omniprésente. S'appuyant sur une documentation exhaustive, les auteurs ont brillamment bâti cette histoire à travers les yeux de divers personnages, expliquant leur passé, les rendant attachants et montrant cette grande aventure et toutes les difficultés qui lui étaient inhérentes. C'est autant un moment d'Histoire qu'un récit d'aventures ou un compte-rendu humain et j'ai trouvé ça passionnant à lire, magnifique à regarder et sans oublier le côté éducatif !
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Une BD intéressante à lire pour mieux connaître l'histoire de la colonisation britannique sur les terres australiennes. On y apprend comment des prisonniers qui surchargeaient les prisons britanniques furent envoyés en Australie, sans se soucier réellement des peuples qui y vivaient déjà.

C'est une bande dessinée instructive de ce point de vue là, qui donne envie d'en connaître plus sur l'histoire de l'Australie. J'ai cependant trouvé le rythme un peu laborieux et me suis trouvée un peu perdue au niveau des personnages qui se ressemblent beaucoup et des différentes petites histoires qui s'entremêlent sans qu'on sache toujours où cela mène.
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Nous sommes au Dix Huitième siècle, l'Empire Britannique vient de perdre une de ses colonies emblématiques : l'Amérique. le Royaume vacille mais ne rompt pas. D'ailleurs, il continue ses conquêtes notamment dans le Pacifique, avec James Cook comme fer de lance. Mais, il n'est pas facile d'y créer des colonies quand on connait les distances entre Londres et ces terres lointaines.

Vers 1780, et sur son propre sol, le Royaume Uni souffre aussi d'une situation sociale très dégradée. Les prisons ne désemplissent pas, et les bourreaux ne peuvent suivre la cadence des condamnations à mort.

D'où l'idée de quelques "haut placés" de déporter ces "rebuts" de la Société vers une île soit disant prometteuse qu'est l'Australie ( en Nouvelle Galle du Sud plus exactement, comme cela est évoqué dans le livre). Au total, ce sont 11 navires et 1500 personnes qui vont être menés aux antipodes pour y fonder une nouvelle colonie sous pavillon britannique. Cette expédition ne se fera, bien sûr, pas sans heurts.

Bilan de ma lecture : cette bande dessinée est rondement menée, les dessins sont propres. A aucun moment, je ne me suis ennuyé.
Allez découvrir ce livre chez votre libraire, car c'est aussi un bel objet.
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