Suite du fabuleux roman graphique
Terra Australis et grosse déception.
Ce second album a perdu toute la puissance épique, dramatique, historique du premier volume. En se focalisant sur l'histoire de Mary Bryant et Thomas Muir, deux évadés du bagne de Sydney, les auteurs en ont oublié ce qui faisait le fil rouge de leur roman : l'Australie.
Terra Doloris devient un roman graphique ordinaire sans souffle, sans intérêt. le dessin d'ailleurs s'en ressent avec des vignettes, voir des pages complètes ou le trait est à minima, et les images donnent l'impression d'avoir été réalisées à la va vite... Album de commande ? Album de circonstance ou d'opportunisme suite au succès amplement mérité de
Terra Australis.
L'insertion en milieu du roman d'un chapitre dédié à un arborigène semble confirmer ce sentiment que les auteurs avaient perdu ce souffle, cette inspiration et se donnent en sorte bonne conscience en ajoutant ce chapitre. C'est très étonnant lorsque l'on relit la préface de
LF Bollée qu'il a rédigé pour
Terra Australis, où ce dernier dit son amour et sa fascination pour ce magnifique continent l'Australie. Pourquoi les auteurs n'ont pas poursuivi à nous conter l'histoire de la colonisation de cet immense continent avec les drames et les épopées qui s'y sont déroulées ?
Roman graphique sans intérêt en comparaison au premier volume.
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