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Critique de gilles3822
Le musée de Tervuren est situé en banlieue de Bruxelles. L'étrangeté de ce lieu réside dans sa naissance, musée à la gloire du colonialisme le plus effroyable, du roi Léopold II, roi De Belgique, qui pris possession du Congo à titre personnel. Il remplit un musée à sa guise, à sa gloire, dans un esprit détestable, racisme à tous les étages, pillage éhontée des territoires, esclavage et massacre de la faune. Des milliers de spécimens et de richesses furent rapatriés, ainsi que des hommes et des femmes exposés comme des animaux.
Ce musée fut fermé, les collections stockées en attendant une éventuelle réouverture sous une autre appellation, dans un autre esprit.
Il a ré-ouvert. C'est au milieu de ces témoignages d'un pillage organisé que l'auteur nous propose de passer une nuit avec lui. Il expose une histoire du colonialisme belge, avec les exemples de participants hauts en couleurs, détestables personnages glorifiés par le royaume belge au 19ème siècle. La promenade commentée dans ce bâtiment qui semble gigantesque sert de fil conducteur tout au long de l'ouvrage. L'auteur ne nous livre pas vraiment son ressenti, le pourquoi de sa présence ici plutôt qu'ailleurs. Nous apprenons l'histoire de la Belgique de cette époque et les acteurs qui la construisirent.
Et c'est tout.
L'intérêt est historique, ce qui est une bonne chose mais le propre de cette collection ne serait-elle pas de nous faire partager les sentiments et émotions plus qu'un catalogue des vilénies et atrocités commises.
En dessous du texte de Lola Lafon, c'est une évidence pour moi.
Je continue l'exploration de la collection "nuit au musée".
A suivre
Ce musée fut fermé, les collections stockées en attendant une éventuelle réouverture sous une autre appellation, dans un autre esprit.
Il a ré-ouvert. C'est au milieu de ces témoignages d'un pillage organisé que l'auteur nous propose de passer une nuit avec lui. Il expose une histoire du colonialisme belge, avec les exemples de participants hauts en couleurs, détestables personnages glorifiés par le royaume belge au 19ème siècle. La promenade commentée dans ce bâtiment qui semble gigantesque sert de fil conducteur tout au long de l'ouvrage. L'auteur ne nous livre pas vraiment son ressenti, le pourquoi de sa présence ici plutôt qu'ailleurs. Nous apprenons l'histoire de la Belgique de cette époque et les acteurs qui la construisirent.
Et c'est tout.
L'intérêt est historique, ce qui est une bonne chose mais le propre de cette collection ne serait-elle pas de nous faire partager les sentiments et émotions plus qu'un catalogue des vilénies et atrocités commises.
En dessous du texte de Lola Lafon, c'est une évidence pour moi.
Je continue l'exploration de la collection "nuit au musée".
A suivre
