Est-ce parce que c'est l'intégrale (152 p.) ? J'ai trouvé l'ensemble assez indigeste au point de sauter quelques pages. le découpage cinématographique utilisé (passage d'une action inachevée à une autre, puis retour à la première) nuit au suivi de l'intrigue inutilement compliquée et peu crédible. Personnellement, je n'ai pas aimé les planches même si certains dessins sont soignés, et que l'ensemble du décor et des costumes a demandé la consultation d'une importante documentation. En revanche, j'ai lu avec intérêt les commentaires de
Jacques Terpant en fin de volume (p. 142-151) qui explique que cette réalisation de 1994 est une oeuvre de jeunesse, et admiré son portrait de l'esclave égyptienne (p. 142). On comprend mieux que sa fascination de la société minoenne l'ait conduit à "compulser" tout ce qu'il trouvait. Mais pourquoi avoir voulu y intégrer aussi tous les mythes (Icare, Dédale, Pasiphaé...) en les mêlant à l'histoire ?
D'un point de vue matériel, papier un peu épais et relecture insuffisante (p. 77 : "sacrifier un otage de marque sur l'hôtel de son nouveau dieu").
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