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Critique de CelineGe


Un titre un peu énigmatique, The queen is dead est un roman qui vous attrape dès les premières lignes et qui se laisse dévorer jusqu'à la fin, sans temps mort.
Le style est très original, à la limite de la confusion parfois, mais c'est tellement vivant, tellement réaliste, que je n'ai pu faire autrement que de savourer toutes les lignes.
Aurélia Bonnal, dont c'est le premier roman, qui a été entre autre enseignante en lycée, qui est aussi blogueuse (clic) et qui se définit également comme une maman créative, mêle joyeusement dans ses longues phrases ponctuées de nombreuses virgules la narration et les dialogues. Pas de retour à la ligne, pas de tiret, pas de guillemet, les mots sont tous enchaînés les uns après les autres.
Une sorte de style mitraillette.
Un peu difficile de respirer dans tout ça !
Heureusement, les chapitres sont très courts (3 pages en moyenne), et alternent entre chacun des deux narrateurs de cette histoire.

Élo est une Parisienne trentenaire, mariée, maman d'une petite fille et heureuse. Elle est écrivain et a déjà publié un roman. Au fil des pages, on comprend qu'il y a eu cassure dans sa jeunesse, qu'elle a claqué la porte sur son ancienne vie, dans le sud ouest de la France, auprès d'une mère difficile, pas très aimante et alcoolique. Elle est allée vivre sa vie à Paris, Élo/Élodie devenant Élo/Éloïse.
"Éloïse, mon nom de fuite, celui que j'avais pris, mon prénom d'usage, mon prénom élu." (p.12)
Seulement, elle a laissé derrière elle, sans aucune nouvelle, sa meilleure amie et Bert, le frère aîné d'un ancien petit copain, qui est devenu également un ami très proche, une sorte d'âme soeur.

Bert est le deuxième narrateur de l'histoire. Il a désormais la quarantaine, vit toujours sur les lieux de leur enfance, avec sa copine qu'il adore. Il aurait aimé être guitariste dans un groupe mais est devenu "tout simplement" vendeur dans un magasin de vin. Parfois, il pense avoir raté sa vie.
"J'avais envie de pleurer, en chaussettes, à plus de quarante ans, dans mon Sud natal recouvert par une neige absurde et inconnue, et j'eus ce sentiment subit que j'avais, en effet, suicidé mon âme - par paresse peut-être, je ne savais même pas. Suicidé de mort lente." (p. 46)
Un jour, un ami libraire lui conseille de lire le roman d'Élo, qui a été écrit sous un pseudonyme. Il ne va pas tarder à reconnaître des scènes qui lui sont familières. Et pour cause... Élo raconte ses plus jeunes années et même si les noms des personnages sont différents, Bert a compris qu'il a retrouvé la trace de son amie.
Cette amie qui, au même moment, peine à écrire son nouveau roman, en proie au doute sur son métier d'écrivain, aussi à la peur de s'exposer cette fois-ci, d'être reconnue par des personnes de son ancienne vie.

critique en entier sur mon blog, merci
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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