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Critique de Esorlecram
Roman original à plus d'un titre, écrit sous forme épistolaire, relatant la correspondance entre les deux personnages principaux. le fond l'est tout autant, avec ses références de plus en plus claires aux oeuvres de Roberto Bolano, poète et romancier chilien (1953-2003). J'ai d'abord consulté internet pour me renseigner sur Bolano : cela m'a été utile par la suite.
Pierre-Jean Kauffmann est amnésique. Il retrouve un petit papier inséré dans un roman de Bolano, qu'un éditeur avait abandonné dans le taxi qu'il conduisait jadis. Sur ce papier, une adresse : celle d'un personnage du roman : Abel Romero,qui existe vraiment puisqu'il répond à une missive de Kauffmann.
Et c'est parti : nos deux correspondants vont entamer leur enquête pour y voir plus clair dans leur vie. Kauffmann veut savoir qui il était avant son amnésie, Romero s'aperçoit qu'il correspond parfaitement au personnage et tente de comprendre ce lien bizarre.
Nos héros vont avancer lentement dans leur labyrinthe -il y a de nombreuses références au Minotaure- où se cotoient personnages réels et de fiction. Sur trois niveaux : dans les romans de Bolano, dans la vie de nos deux compères et dans notre monde : l'éditeur ci-dessus est Christian Bourgois, le véritable éditeur de Bolano.
A la fin, il n'y a plus qu'un labyrinthe et tout s'explique, de façon un peu compliquée certes, mais sans dépasser les limites du vraisemblable.
Mais il n'y a pas qu'un suspense grandissant dans ce roman. Les lettres et les courriels sont l'occasion d'ouvrir des parenthèses pour évoquer d'autres sujets. Ainsi le régime de Pinochet et ses tortures, la ville sordide de Ciudad Juarez au Mexique, championne de la pauvreté, du nombre de féminicides très cruels, référence à l'oeuvre très noire de Bolano.
Il serait intéressant de relire ce bouquin, pour mieux comprendre encore les liens qui tissent cette histoire. Mais il y a tant de livres qui méritent d'être lus !
Pierre-Jean Kauffmann est amnésique. Il retrouve un petit papier inséré dans un roman de Bolano, qu'un éditeur avait abandonné dans le taxi qu'il conduisait jadis. Sur ce papier, une adresse : celle d'un personnage du roman : Abel Romero,qui existe vraiment puisqu'il répond à une missive de Kauffmann.
Et c'est parti : nos deux correspondants vont entamer leur enquête pour y voir plus clair dans leur vie. Kauffmann veut savoir qui il était avant son amnésie, Romero s'aperçoit qu'il correspond parfaitement au personnage et tente de comprendre ce lien bizarre.
Nos héros vont avancer lentement dans leur labyrinthe -il y a de nombreuses références au Minotaure- où se cotoient personnages réels et de fiction. Sur trois niveaux : dans les romans de Bolano, dans la vie de nos deux compères et dans notre monde : l'éditeur ci-dessus est Christian Bourgois, le véritable éditeur de Bolano.
A la fin, il n'y a plus qu'un labyrinthe et tout s'explique, de façon un peu compliquée certes, mais sans dépasser les limites du vraisemblable.
Mais il n'y a pas qu'un suspense grandissant dans ce roman. Les lettres et les courriels sont l'occasion d'ouvrir des parenthèses pour évoquer d'autres sujets. Ainsi le régime de Pinochet et ses tortures, la ville sordide de Ciudad Juarez au Mexique, championne de la pauvreté, du nombre de féminicides très cruels, référence à l'oeuvre très noire de Bolano.
Il serait intéressant de relire ce bouquin, pour mieux comprendre encore les liens qui tissent cette histoire. Mais il y a tant de livres qui méritent d'être lus !
