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Critique de Natacha851
Qu'il m'a été difficile de savoir combien d'étoile je souhaitais donner à ce livre !
Deux me semblait un peu sévère, trois, trop chère payé.
Deux et demi serait plus juste mais ne pouvant pas faire de la demi- mesure sur Babelio, je pencherai pour le deux par frustration et déception.
La marque de Tétraskèle s'annonçait comme une lecture agréable et passionnante, raison pour laquelle je l'ai choisie lors de la masse critique sur les livres jeunesse.
Au royaume d'Isylas, ce sont les femmes de la famille Galwynn qui règnent.
Il est dit qu'à la vingt et unième génération, l'héritière du royaume amènera le malheur et finalement la destruction du royaume.
Cependant, cette vingt et unième génération ne se présente pas toute seule mais en double exemplaire.
En effet, la reine Isaure donne naissance à des jumelles.
Ne sachant pas laquelle sera la "méchante reine", il est décidé qu'elles seront séparées et auront chacune une éducation en dehors d'Isylas. Une fois adulte, elles devront s'affronter pour savoir laquelle est digne de régner.
Le pitch m'avait séduit, le début aussi car il s'avère qu'aucune des deux soeurs ne présentent de symptômes maléfiques. Les dès, ainsi, ne sont pas jetés et finalement tout est envisageable.
Seulement, les choses ont commencé à se gâter.
Certains dialogues sont faciles, déjà-vu, entendu, lu.
L'écriture ne m'a pas semblé égale et affirmée.
Tantôt puérile, surtout dans les dialogues et tantôt maîtrisée.
Résultat : mon plaisir de lire était sur des montagnes russes.
Et cette sensation s'est décuplée à mesure que j'avançais dans l'intrigue.
L'auteure passe trop vite sur certains passages. J'ai eu l'impression de survoler certains éléments pourtant importants.
L'apprentissage des jumelles, par exemple, aurait mérité, pour moi, de durer plus longtemps. C'était l'occasion pour nous, lecteurs, de suivre deux leçons différentes, la magie et les armes mais aussi et surtout d'appréhender ce monde et de découvrir de nouveaux personnages.
Finalement, seulement deux chapitres sur chacune sont destinés à cette partie de l'histoire.
Nouvel exemple qui m'amène à un autre point déplaisant de ce livre : l'histoire d'amour d'une des jumelles.
L'une d'elle vole de la nourriture dans un château. le résident, la découvrant, l'attaque. La seconde d'après, ils sont prêts à s'embrasser alors qu'ils ne savent rien l'un et de l'autre. Encore une heure ou deux et ils ne sont pas loin du divorce, à se battre pour savoir qui aura la garde du petit !
Là aussi, cette histoire aurait mérité un peu plus d'attention et de finesse de la part de l'auteure, surtout lorsque l'on voit l'importance de celle-ci.
En lui donnant aussi peu de place dans sa narration, elle en fait quelque chose qui n'a ni queue, ni tête.
Et ce n'est pas le seul point qui m'a semblé un peu branlant.
La séparation des jumelles n'a pas été, pour moi, assez justifiée. Qu'elles quittent le royaume, de peur qu'elles le réduisent à feu et à sang, c'est logique mais je n'ai pas trouvé l'intérêt que leurs précepteurs les séparent, hormis pour la forme.
Nous pourrions nous dire que c'est par peur que la soeur « maléfique » prenne le dessus sur l'autre mais l'inverse était possible aussi. Et même cet argument n'a pas été avancé.
Pour finir, une des deux jumelles va changer radicalement de caractère et devenir un être froid et mauvais. Là aussi, la pilule a été dure à avaler.
Surtout lorsqu'on voit à quelle rapidité elle a changé du tout au tout.
On peut comprendre la raison de ce changement mais pas d'en arriver à de telle extrémité et aussi vite.
Sans compter qu'à la fin, cette fureur aurait pu s'apaiser mais le dialogue entre les deux soeurs est d'abord stérile (Pourquoi tu m'as fait cela ? Mais j'ai fait quoi ? Tu sais très bien ce que tu as fait ! Ben non…) et n'apporte donc pas les arguments nécessaires au démêlage de ce noeud et lorsque enfin, les griefs sont lâchés, la soeur remplie de haine n'écoute pas les arguments de l'autre. Aucun doute ne s'immisce en elle. Là aussi, en sachant que les jumelles étaient très liées, j'ai trouvé cela un peu gros.
Qu'elle ne la croit pas entièrement, soit, mais qu'elle nie tout en bloc sans se poser de question…
Au final, c'est à se demander si l'auteure n'a pas imaginé un scénario et a voulu à tout prix s'y cramponner au détriment d'une cohérence de ses personnages.
Tout ceci est bien dommage car malgré tout, j'ai trouvé de bonnes choses. le personnage de Gorak est pour moi, le plus travaillé et sa relation avec la reine m'a intéressée.
J'aurai voulu aussi que Narcissyan prenne plus de place car il y avait une aura de mystère autour de ce personnage qui aurait pu être intéressante.
Enfin, le rôle des déesses, Diane et Hécate ainsi que leur histoire me semblait une bonne base.
Oui, tout ceci est bien dommage : c'est comme avoir eu un bon jeu et ne pas avoir su comment l'utiliser pour gagner.
Deux me semblait un peu sévère, trois, trop chère payé.
Deux et demi serait plus juste mais ne pouvant pas faire de la demi- mesure sur Babelio, je pencherai pour le deux par frustration et déception.
La marque de Tétraskèle s'annonçait comme une lecture agréable et passionnante, raison pour laquelle je l'ai choisie lors de la masse critique sur les livres jeunesse.
Au royaume d'Isylas, ce sont les femmes de la famille Galwynn qui règnent.
Il est dit qu'à la vingt et unième génération, l'héritière du royaume amènera le malheur et finalement la destruction du royaume.
Cependant, cette vingt et unième génération ne se présente pas toute seule mais en double exemplaire.
En effet, la reine Isaure donne naissance à des jumelles.
Ne sachant pas laquelle sera la "méchante reine", il est décidé qu'elles seront séparées et auront chacune une éducation en dehors d'Isylas. Une fois adulte, elles devront s'affronter pour savoir laquelle est digne de régner.
Le pitch m'avait séduit, le début aussi car il s'avère qu'aucune des deux soeurs ne présentent de symptômes maléfiques. Les dès, ainsi, ne sont pas jetés et finalement tout est envisageable.
Seulement, les choses ont commencé à se gâter.
Certains dialogues sont faciles, déjà-vu, entendu, lu.
L'écriture ne m'a pas semblé égale et affirmée.
Tantôt puérile, surtout dans les dialogues et tantôt maîtrisée.
Résultat : mon plaisir de lire était sur des montagnes russes.
Et cette sensation s'est décuplée à mesure que j'avançais dans l'intrigue.
L'auteure passe trop vite sur certains passages. J'ai eu l'impression de survoler certains éléments pourtant importants.
L'apprentissage des jumelles, par exemple, aurait mérité, pour moi, de durer plus longtemps. C'était l'occasion pour nous, lecteurs, de suivre deux leçons différentes, la magie et les armes mais aussi et surtout d'appréhender ce monde et de découvrir de nouveaux personnages.
Finalement, seulement deux chapitres sur chacune sont destinés à cette partie de l'histoire.
Nouvel exemple qui m'amène à un autre point déplaisant de ce livre : l'histoire d'amour d'une des jumelles.
L'une d'elle vole de la nourriture dans un château. le résident, la découvrant, l'attaque. La seconde d'après, ils sont prêts à s'embrasser alors qu'ils ne savent rien l'un et de l'autre. Encore une heure ou deux et ils ne sont pas loin du divorce, à se battre pour savoir qui aura la garde du petit !
Là aussi, cette histoire aurait mérité un peu plus d'attention et de finesse de la part de l'auteure, surtout lorsque l'on voit l'importance de celle-ci.
En lui donnant aussi peu de place dans sa narration, elle en fait quelque chose qui n'a ni queue, ni tête.
Et ce n'est pas le seul point qui m'a semblé un peu branlant.
La séparation des jumelles n'a pas été, pour moi, assez justifiée. Qu'elles quittent le royaume, de peur qu'elles le réduisent à feu et à sang, c'est logique mais je n'ai pas trouvé l'intérêt que leurs précepteurs les séparent, hormis pour la forme.
Nous pourrions nous dire que c'est par peur que la soeur « maléfique » prenne le dessus sur l'autre mais l'inverse était possible aussi. Et même cet argument n'a pas été avancé.
Pour finir, une des deux jumelles va changer radicalement de caractère et devenir un être froid et mauvais. Là aussi, la pilule a été dure à avaler.
Surtout lorsqu'on voit à quelle rapidité elle a changé du tout au tout.
On peut comprendre la raison de ce changement mais pas d'en arriver à de telle extrémité et aussi vite.
Sans compter qu'à la fin, cette fureur aurait pu s'apaiser mais le dialogue entre les deux soeurs est d'abord stérile (Pourquoi tu m'as fait cela ? Mais j'ai fait quoi ? Tu sais très bien ce que tu as fait ! Ben non…) et n'apporte donc pas les arguments nécessaires au démêlage de ce noeud et lorsque enfin, les griefs sont lâchés, la soeur remplie de haine n'écoute pas les arguments de l'autre. Aucun doute ne s'immisce en elle. Là aussi, en sachant que les jumelles étaient très liées, j'ai trouvé cela un peu gros.
Qu'elle ne la croit pas entièrement, soit, mais qu'elle nie tout en bloc sans se poser de question…
Au final, c'est à se demander si l'auteure n'a pas imaginé un scénario et a voulu à tout prix s'y cramponner au détriment d'une cohérence de ses personnages.
Tout ceci est bien dommage car malgré tout, j'ai trouvé de bonnes choses. le personnage de Gorak est pour moi, le plus travaillé et sa relation avec la reine m'a intéressée.
J'aurai voulu aussi que Narcissyan prenne plus de place car il y avait une aura de mystère autour de ce personnage qui aurait pu être intéressante.
Enfin, le rôle des déesses, Diane et Hécate ainsi que leur histoire me semblait une bonne base.
Oui, tout ceci est bien dommage : c'est comme avoir eu un bon jeu et ne pas avoir su comment l'utiliser pour gagner.
