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Critique de bilodoh


Le fleuve Sepik en Nouvelle-Guinée, ça vous dit quelque chose ?
C'est le pays des Papous, un endroit du monde où les routes sont encore bien rares. C'est donc en remontant ce fleuve que les ethnologues allaient à la rencontre des peuples qui habitaient la région dans les années 30.

Un vieil explorateur est trouvé mort à Marseille. Dans sa jeunesse, il a participé aux expéditions sur le Sepik. Il en a rapporté des masques et des têtes !… Oui, les Papous étaient des chasseurs de têtes. Ils pouvaient garder le trophée d'un ennemi, mais ils conservaient aussi la tête des ancêtres qu'ils transformaient en oeuvre d'art.

Des barbares? On peut le dire, comme j'ai trouvé barbare de voir exposés la langue de saint Antoine dans l'église de Padoue ou la main de saint Étienne à Budapest. Et jusque dans les années 70, on exposait à Montréal le coeur du frère André et le squelette du Géant Beaupré…

Pour en revenir au roman, j'ai bien aimé, malgré que le suspens de l'enquête m'ait semblé un peu laborieux.

Un polar pour le dépaysement de la Nouvelle-Guinée, l'histoire des « premiers contacts » avec les Européens et le coup d'oeil sur le trafic des oeuvres « d'art premier ».
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