J'ai choisi ce livre pour son titre et sur les conseils de ma libraire. Il m'a fallu m'habituer au style de l'auteur, souvent lapidaire, qui m'a semblé par la suite devenir plus fluide. J'ai aimé assister à la rencontre, au fond des tranchées, de
Philippe Moreau, jeune paysan qui dessine les horreurs de la guerre et de Guillaume de Kostrowitsky, poète reconnu qui les transcende par les mots. Si Philippe l'admire, s'il est touché par les images et les mots du poète, il le critique cependant aussi. Tous les deux n'ont pas la même façon de "digérer" la guerre. Et les
poèmes d'
Apollinaire, déclamés au son du canon, illuminent les heures sombres et désespérantes. Blessés tous les deux, ils se retrouvent à Paris, dans le milieu artistique animé par Picasso,
Cocteau, Braque, Picasso, Modigliani.. Jusqu'à l'année 1918...
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